Neuroendocrine control of maternal behavior in non-human and human mammals

Mammalian parental care is essentially provided by the mother and it occupies most of the reproductive period for female. The synchronization of maternal behavior with parturition and lactation ensures that the mother responds to the needs of the young at the appropriate time. This temporal synchrony is accomplished by hormonal changes that underly both the onset of maternal behavior and of parturition and lactation. The aim of this review is to describe and compare the hormonal mechanisms that regulate the onset of maternal behavior across a variety of mammals, including humans, that represent different behavioral strategies. Are involved the steroid hormones, estradiol and progesterone synthesized by the ovaries which primed the future mother to repond maternally. In response to these steroids, oxytocin release induced by vaginocervical stimulation and prolactin release affect the maternal brain. The medial preoptic area integrates the hormonal signals to regulate maternal behavior. The hormonal cocktail that stimulates maternal behavior varies across mammalian species. Because most of the studies in humans are correlative and because human environment is complex, direct causality between hormones and maternal behavior is unclear. However, one can reasonably think that hormones create a positive bias towards the baby increasing the occurrence of maternal behavior.

RésuméLes soins parentaux chez les mammifères sont essentiellement prodigués par la mère et occupent la majeure partie de la période de reproduction chez la femelle. La synchronisation du comportement maternel avec la parturition et la lactation conduit à ce que la mère réponde aux besoins des jeunes au moment opportun. Cette synchronie temporelle est réalisée grâce aux changements hormonaux qui sous-tendent l’apparition à la fois du comportement maternel et de la parturition. L’objectif de cette revue est de décrire et de comparer les mécanismes hormonaux impliqués chez de nombreuses espèces de mammifères, y compris notre espèce, qui représentent différentes stratégies de maternage. Sont impliqués les hormones stéroïdes, l’estradiol et de la progestérone qui sensibilisent la future mère à devenir maternelle. La stimulation vaginocervicale lors de l’expulsion du nouveau-né et la libération d’ocytocine concomitante sont des facteurs-clés chez de nombreuses espèces. L’augmentation de la libération de prolactine est primordiale uniquement chez les rongeurs. L’aire préoptique médiane est la structure cérébrale principale de l’action hormonale. Parce que la plupart des études chez l’homme sont corrélatives et étant donnée la complexité des interactions humaines, la causalité directe entre les hormones et le comportement maternel est incertaine. Cependant, on peut raisonnablement penser que les hormones créent une sensibilité spécifique vis-à-vis du bébé facilitant ainsi l’apparition des réponses maternelles.