کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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3259924 | 1207596 | 2011 | 5 صفحه PDF | دانلود رایگان |

AimTo describe the clinical presentation and the prognosis of autoimmune type 1 diabetes (T1D) that was first revealed during pregnancy masquerading as gestational diabetes mellitus (GDM).MethodsWe reviewed the files of 21 women in whom diabetes was revealed during a pregnancy (“index pregnancy”) and progressed to T1D after delivery, and in whom GAD and/or IA-2 autoantibodies were found.ResultsThe median age and BMI of the women were 31 years and 19.8 kg/m2. Eleven women had at least one risk factor for GDM. Eight of the 12 multiparous women had had an abnormal outcome of previous pregnancy, including GDM in five. GDM was diagnosed at week 26 (range: 4–38) of gestation by screening in 18, because of macrosomia in two and during hyperglycaemic crises in three. All were treated with insulin, from the time of diabetes diagnosis in 10 and after 4 weeks (range: 2–15) in 11. Term of delivery was 38 (range: 26–41) weeks. Abnormal outcomes occured in 14 pregnancies, including two fetal deaths, four preterm deliveries and eight macrosomic infants. No congenital malformations were reported. After delivery, insulin therapy was stopped in 18 women for 6 months (range: 2–48). The diagnosis of the autoimmune origin of diabetes was established during the index pregnancy in only eight cases.ConclusionT1D may reveal as GDM in women with or without risk factors for GDM and is associated with a poor prognosis, partly because the correct diagnosis and treatment are delayed. Whether screening for autoimmune markers of T1D should be performed more systematically in women with GDM deserves to be studied.
RésuméObjectifDécrire la présentation et le pronostic du diabète de type 1 auto-immun (DT1) révélé pendant la grossesse et considéré comme un diabète gestationnel (DG).MéthodesNous avons revu les dossiers de 21 femmes chez qui le diabète a été révélé pendant une grossesse, a évolué vers un DT1 après l’accouchement et qui avaient des autoanticorps anti-GAD et/ou anti-IA-2.RésultatsLes médianes de l’âge et de l’IMC étaient de 31 ans et 19,8 kg/m2. Onze femmes avaient au moins un facteur de risque de DG. Huit des 12 multipares avaient eu une grossesse antérieure anormale, comprenant cinq DG. Le DG a été diagnostiqué à 26 (extrêmes : 4–38) semaines d’aménorrhée, par dépistage chez 18, du fait d’une macrosomie chez deux et à l’occasion d’une décompensation du diabète chez trois. Toutes ont été traitées par insuline, dès le diagnostic de diabète chez dix et après un délai de quatre semaines (2–15) chez 11. Le terme de l’accouchement était de 38 semaines (26–41). Des complications sont survenues dans 14 grossesses : mort fœtale (deux), prématurité (quatre), macrosomie (huit). Il n’y a pas eu de malformation congénitale. Après l’accouchement, l’insulinothérapie a été interrompue chez 18 femmes pendant six mois (2–48). Le caractère auto-immun du diabète n’a été établi pendant la grossesse que dans huit cas.ConclusionLe DT1 peut se révéler comme un DG chez des femmes ayant ou non des facteurs de risque. Il est associé à des complications, en partie du fait d’un retard diagnostique et thérapeutique. L’intérêt d’une recherche systématique des marqueurs d’auto-immunité du DT1 au cours du DG mérite d’être évalué.
Journal: Diabetes & Metabolism - Volume 37, Issue 1, February 2011, Pages 47–51