Crossover and maximal fat-oxidation points in sedentary healthy subjects: Methodological issues

AimOur study aimed to assess the influence of protocol on the crossover point and maximal fat-oxidation (LIPOXmax) values in sedentary, but otherwise healthy, young men.MethodsMaximal oxygen intake was assessed in 23 subjects, using a progressive maximal cycle ergometer test. Twelve sedentary males (aged 20.5 ± 1.0 years) whose directly measured maximal aerobic power (MAP) values were lower than their theoretical maximal values (tMAP) were selected from this group. These individuals performed, in random sequence, three submaximal graded exercise tests, separated by three-day intervals; work rates were based on the tMAP in one test and on MAP in the remaining two. The third test was used to assess the reliability of data. Heart rate, respiratory parameters, blood lactate, the crossover point and LIPOXmax values were measured during each of these tests.ResultsThe crossover point and LIPOXmax values were significantly lower when the testing protocol was based on tMAP rather than on MAP (P < 0.001). Respiratory exchange ratios were significantly lower with MAP than with tMAP at 30, 40, 50 and 60% of maximal aerobic power (P < 0.01). At the crossover point, lactate and 5-min postexercise oxygen consumption (EPOC5min) values were significantly higher using tMAP rather than MAP (P < 0.001). During the first 5 min of recovery, EPOC5min and blood lactate were significantly correlated (r = 0.89; P < 0.001).ConclusionOur data show that, to assess the crossover point and LIPOXmax values for research purposes, the protocol must be based on the measured MAP rather than on a theoretical value. Such a determination should improve individualization of training for initially sedentary subjects.

RésuméObjectifL’objectif de notre étude était d’évaluer l’effet du protocole sur les points de croisement métabolique (COP) et d’oxydation maximale des lipides (LIPOXmax) chez des sujets sains mais sédentaires.MéthodesVingt-trois sujets ont réalisé initialement un test maximal progressif de mesure de la V˙O2max. Nous avons sélectionné parmi eux 12 hommes sédentaires âgés de 20,5 ± 1,0 ans ; ils présentaient une puissance maximale aérobie mesurée (PMA) inférieure à la PMA théorique (PMA théo). Ils ont réalisé ensuite dans un ordre aléatoire trois épreuves submaximales, séparées par un intervalle de trois jours : un protocole fondé sur la PMA théo et deux autres fondés sur la PMA mesurée. Le troisième test était réalisé pour étudier le critère de reproductibilité. La lactatémie, la fréquence cardiaque, les variables respiratoires, les points de croisement glucido-lipidique (COP) et d’oxydation maximale des lipides (LIPOXmax) ont été mesurés au cours des trois protocoles.RésultatsLes valeurs moyennes de COP et de LIPOXmax étaient significativement plus basses au cours du protocole fondé sur la PMA théo que celles obtenues avec le protocole fondé sur la PMA mesurée (P < 0,001). Les valeurs du quotient respiratoire à 30, 40, 50 et 60 % de la PMA étaient significativement plus basses avec le protocole fondé sur la PMA mesurée (P < 0,01). Au COP, les valeurs de lactates et celles de la consommation d’oxygène mesurées au cours des cinq minutes de récupération (EPOC5 min) étaient significativement plus élevées avec le protocole fondé sur la PMA théo (P < 0,001). Il existait une corrélation significative entre l’EPOC-5 min et les concentrations de lactates mesurées au cours de la récupération (r = 0,89; P < 0,001).ConclusionLors de l’évaluation de COP et LIPOXmax, nous recommandons de fonder le protocole sur la mesure de la PMA plutôt que sur sa valeur théorique. Cela permet d’individualiser les programmes d’entraînement en fonction de l’aptitude réelle du sujet.