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3386503 1220655 2012 5 صفحه PDF دانلود رایگان
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La présence frauduleuse de lait de vache dans les fromages de chèvre et de brebis présente un risque pour les sujets allergiques au lait de vache. Évaluation préliminaire
موضوعات مرتبط
علوم پزشکی و سلامت پزشکی و دندانپزشکی ایمونولوژی، آلرژی و روماتولوژی
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La présence frauduleuse de lait de vache dans les fromages de chèvre et de brebis présente un risque pour les sujets allergiques au lait de vache. Évaluation préliminaire
چکیده انگلیسی

RésuméBut de l’étudeÉvaluer le risque de l’adultération frauduleuse des fromages de chèvre et brebis par le lait de vache pour les enfants allergiques au lait de vache.MéthodeÉvaluation fondée sur les paramètres d’un modèle d’évaluation probabilistique du risque allergique, proposé par un panel international sous l’égide d’Europreval. Les seuils réactogènes au lait de vache sont déterminés par test de provocation orale en simple ou double insu au lait Enfamil O’Lac chez 111 enfants. Les sujets à risque sont les allergies IgE dépendantes au lait.RésultatsLa consommation des fromages de chèvre et brebis concerne 80 % de la population française. La fréquence d’adultération en France est inconnue. En tenant compte de 0,5 % de protéines de lait présentes, la quantité correspondant à une portion de fromage de chèvre est calculée selon le type de fromage : de 7 mg à 42,7 mg. Au total, 13,5 % des protéines de lait de vache (APLV) enregistrées ont une allergie IgE dépendante, 7,2 % ont un seuil réactogène inférieur à 56,6 mg. Les estimations finales restent hypothétiques et fixent le nombre d’enfants à risque de réactions à 1022 à 11 930 et à risque d’anaphylaxie sévère à 184 à 1610 enfants par an. Les auteurs discutent des raisons d’une sous-évaluation probable.ConclusionLa réalité du risque de lait frauduleux dans les fromages de chèvre doit être prise en considération par les organismes de contrôle et de répression des fraudes. La consommation de ces fromages ne peut être autorisée en cas d’anaphylaxie sévère au lait de vache. En l’absence de sensibilisation croisée, la consommation pourrait être autorisée sous réserve d’une appellation AOC ou AOP.

Aim of the studyTo evaluate the risk of illegal adulteration of goat and ewe cheese with cow's milk in children allergic to cow's milk (CMA).MethodEvaluation based on a probabilistic evaluation model of risk allergy proposed by an international panel of experts under the aegis of the Europreval project. Reactive thresholds to cow's milk were determined by single and double-blind oral provocation tests to lactose-free milk in 111 children. High-risk subjects are those with IgE-mediated CMA.ResultsEighty percent (80%) of the French population eat goat and ewe cheese. The rate of adulteration is not known. Taking into account 0.5% of cow's milk proteins present, the amount corresponding to a portion of goat cheese is calculated depending on the type of cheese: 7 mg to 42.7 mg. CMA IgE-mediated occurs in 13.5% of CMA children. 7.2% have reactive thresholds below 56.6 mg. In France, the number of children at risk of adverse reactions might be set at between 1022 and 11,930, with a risk of severe anaphylaxis for 184 to 1610 children per year. The authors discuss the reasons for a likely under-estimation.ConclusionThe real risk of illegal adulteration of goat and ewe cheese with cow's milk must be taken into consideration by fraud prevention authorities. Consumption of goat and ewe cheese should not be allowed if the child has presented severe anaphylaxis to cow's milk. In the absence of any cross-sensitization, these cheeses could be eaten only if they have received suitable certification (AOC1 or AOP2).

ناشر
Database: Elsevier - ScienceDirect (ساینس دایرکت)
Journal: Revue Française d'Allergologie - Volume 52, Issue 2, March 2012, Pages 81–85
نویسندگان
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