کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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3387166 | 1220695 | 2016 | 7 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméLe risque infectieux est plus élevé dans les maladies auto-immunes et plus encore sous biomédicament. Pour prévenir ces infections, les vaccins du calendrier vaccinal sont recommandés, auxquels s’ajoutent ceux contre la grippe et le pneumocoque. Pour les adultes atteints de rhumatismes inflammatoires chroniques (RIC), un nouveau schéma vaccinal avec le vaccin conjugué 13-valents est proposé et un vaccin vivant destiné à prévenir la récurrence du zona vient également d’obtenir l’agrément en Europe. La réalisation des vaccins vivants nécessite l’arrêt des traitements immunosuppresseurs et des corticoïdes avant leur administration. L’efficacité des vaccins, évaluée sur le titre des anticorps protecteurs, varie selon le type de vaccin et les traitements de fond utilisés. Le méthotrexate et le rituximab sont les plus souvent associés à une moins bonne réponse vaccinale. Les risques liés aux vaccins alimentent régulièrement la polémique par leur surmédiatisation qui sert les lobbies opposés à la vaccination et refrènent certains patients à se faire vacciner. L’amélioration de la couverture vaccinale pourrait réduire les infections liées aux traitements. Pour augmenter la proportion de patients vaccinés, une consultation dédiée au dépistage des comorbidités des patients atteints de rhumatismes inflammatoires chroniques pourrait améliorer la couverture vaccinale. Dans cette revue, nous aborderons la vaccination des adultes atteints de RIC en fonction des traitements utilisés et la couverture vaccinale. De nombreuses questions restent encore en suspens et méritent d’être précisées par des études coordonnées par les réseaux français Innovative Clinical Research Network in Vaccinology (IREIVAC) et Immune-Mediated Inflammatory Disease Alliance for Translational and Clinical Research (IMIDIATE).
Journal: Revue du Rhumatisme - Volume 83, Issue 2, March 2016, Pages 92–98