کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
---|---|---|---|---|
3387488 | 1592536 | 2013 | 6 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméL’obésité est, avec le vieillissement et les traumatismes, un des facteurs de risque principaux d’arthrose. L’arthrose due à l’obésité peut s’observer au niveau des articulations portantes mais également au niveau des mains probablement du fait de l’intervention de médiateurs circulants venant du tissu adipeux, les adipokines, illustrant la composante systémique et métabolique de la maladie. Des arguments épidémiologiques et biologiques plaident pour l’existence d’un phénotype clinique plus vaste incluant l’arthrose liée à l’obésité : l’arthrose métabolique. En effet, l’arthrose peut être associée au syndrome métabolique ou à l’accumulation de paramètres métaboliques. Il existe également une association indépendante entre l’arthrose et certains paramètres composant le syndrome métabolique tels que le diabète de type 2 ou l’hypertension artérielle, indépendamment de la présence d’une obésité et des autres facteurs de risque connus d’arthrose. Des travaux in vitro et in vivo ont montré le rôle nocif des anomalies lipidiques et glucidiques sur l’homéostasie du cartilage. Une inflammation chronique de bas grade commun aux perturbations métaboliques et à l’arthrose pourrait être à l’origine tant de l’arthrose que du syndrome métabolique. Ainsi, peut-on appréhender l’arthrose comme une affection ayant divers phénotypes, le phénotype métabolique, ayant sa place au côté de l’arthrose liée au vieillissement ou l’arthrose post-traumatique.
Journal: Revue du Rhumatisme - Volume 80, Issue 6, December 2013, Pages 547–552