کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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3387671 | 1220717 | 2011 | 8 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméLe lupus érythémateux systémique (LES) se caractérise par une atteinte multiviscérale et, sur le plan biologique, par une réponse auto-immune dirigée contre des antigènes d’origine nucléaire. Les mécanismes physiopathologiques responsables du LES restent imparfaitement connus, mais de nombreux travaux récents ont souligné le rôle majeur joué par l’immunité innée. En effet, les Toll-like récepteurs (TLR), récepteurs situés au cœur de la résistance innée à la plupart des infections, sont aussi impliqués dans des phénomènes inflammatoires aigus ou chroniques induits par des ligands endogènes. De nombreuses équipes ont ainsi démontré, in vitro, le rôle des TLR7 et TLR9 dans la reconnaissance de complexes immuns. La stimulation de ces récepteurs est alors responsable de l’activation de cellules de l’immunité et notamment des lymphocytes B et des cellules dendritiques et d’une production inappropriée de nombreuses cytokines connues pour avoir un rôle direct dans la pathogénie lupique. Ces résultats ont motivé, dans différents modèles lupiques murins, des études d’inactivation ou de surexpression des gènes codant pour les TLR ou pour des molécules impliquées dans les voies de signalisation de ces TLR. Ces travaux ont permis de confirmer l’importance du TLR7 et d’évoquer le rôle du TLR4 dans l’induction d’une réponse auto-immune agressive. En revanche, les données obtenues in vivo sur l’implication du TLR9 contredisent celles obtenues in vitro et suggèrent un rôle protecteur. Enfin, chez l’homme, des études génétiques ont permis la mise en évidence de polymorphismes associés à un risque accru de développer un LES.
Journal: Revue du Rhumatisme - Volume 78, Issue 1, January 2011, Pages 18–25