کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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3387948 | 1220729 | 2012 | 5 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméLes lymphocytes B régulateurs (Bregs) semblent agir plus tôt que les T régulateurs (Tregs) et pourraient jouer un rôle aussi important que les Tregs dans les maladies auto-immunes et les allergies. L’étude des Bregs se heurte aux mêmes difficultés que celles rencontrées pour les Tregs : fonction régulatrice parfois seulement transitoire ; absence de phénotype consensuel (l’expression de CD5 n’étant ni indispensable ni suffisante) ; différences entre les espèces (homme et souris) ; diverses modalités de suppression (IL-10, TGF-bêta, expression de molécules membranaires proapoptotiques), variant selon les sous-types de Bregs, lesquels semblent les homologues des sous-types de Tregs (Br1 secrétant de l’IL-10, Br3 du TGF-bêta, et B Foxp3), mais avec une prééminence probable des Br1. Des différences semblent toutefois exister d’avec les Tregs : activation des Bregs sans doute plus par les récepteurs Toll-like que par le récepteur à l’antigène ; intervention plus précoce des Bregs, qui facilitent le recrutement des Tregs, mais disparaissent quand les Tregs deviennent opérationnels. Les Bregs contribuent beaucoup à l’auto-immunité associée à certains déficits immuns et à l’absence de rejet de greffe en cas de forte réponse B. Les défauts des Bregs notés dans les lupus pourraient aussi expliquer les résultats décevants des traitements visant à freiner la réponse B, lesquels fragilisent peut-être encore plus cette sous-population défaillante. La stimulation des Bregs dans divers modèles animaux a permis la correction de maladies auto-immunes variées, en particulier celles à point de départ muqueux. Les interactions entre le microbiote intestinal et les Bregs sont un sujet d’étude ayant un grand avenir.
Journal: Revue du Rhumatisme - Volume 79, Issue 5, October 2012, Pages 382–386