کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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3388087 | 1220734 | 2009 | 4 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméObjectifSuite à l’épidémie de Chikungunya qui a touché les îles de l’océan Indien en 2005, de nombreux patients ont souffert d’arthralgies et d’arthrites chroniques. Nous rapportons 21 cas de polyarthrite rhumatoïde (PR), survenus après l’infection par le virus Chikungunya, diagnostiqués dans un centre de rhumatologie à l’île de la Réunion.MéthodeLes patients ont été examinés par le même rhumatologue de février 2006 à juillet 2007. Les critères d’inclusion étaient (1) un diagnostic d’infection virale confirmé par la mise en évidence d’IgM ou d’IgG anti-Chikungunya, (2) un diagnostic de PR établi selon les critères de l’ACR, (3) l’absence d’autre rhumatisme inflammatoire défini, (4) une évolution des signes articulaires d’un seul tenant depuis le début de l’infection virale jusqu’au diagnostic de PR.RésultatsVingt et un patients (13 femmes ; âge moyen : 57 ± 12 ans) ont répondu à ces critères. Dix-huit patients ont une polyarthrite symétrique et trois une oligoarthrite. Les symptômes évoluaient depuis dix mois en moyenne (extrêmes de quatre et 18). La vitesse de sédimentation moyenne était de 40,7 ± 28 mm/h et la CRP moyenne de 37 ± 41 mg/l. Chez 12 patients, on mettait en évidence du facteur rhumatoïde (57,1 %) et six avaient des anti-CCP, 14 les allèlles HLA DRB1*04 ou 01 (66,6 %). Les radiographies des mains et des pieds montraient chez 12 patients des érosions et/ou un pincement articulaire.ConclusionNous avons retenu le diagnostic de PR chez 21 patients qui ont été infecté par le virus Chikungunya. Les premiers signes articulaires ont débuté à partir de l’infection virale. L’évolution a été le plus souvent sévère malgré le faible taux d’anticorps anti-CCP. Ces cas suggèrent le rôle de l’infection virale dans le déclenchement de la PR.
Journal: Revue du Rhumatisme - Volume 76, Issue 12, December 2009, Pages 1311–1314