کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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3388122 | 1220736 | 2012 | 6 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméLe conflit antérieur fémoro-acétabulaire (CAFA), cause potentielle de coxarthrose précoce, atteint des adultes de moins de 50 ans, souvent sportifs, qui souffrent de douleurs intermittentes déclenchées par la flexion statique (sièges bas) ou dynamiques (sports ou métiers avec flexions de hanche répétées). À l’examen, le signe majeur est la douleur en flexion–rotation interne, qui déclenche la douleur entre 70° et 110° de flexion. Les radiographies, outre la face et le faux profil du bassin, doivent comporter un profil latéral, type Dunn ou Ducroquet comparatifs, pour visualiser la partie antérieure de la jonction tête–col. Celle-ci n’est plus concave, mais soit plate, soit bombée, ce qui crée en flexion un effet came lésant le labrum et le cartilage antéro-supérieur. Une tête fémorale asphérique, ovoïde en avant, agit de même. Autre mode de conflit, l’effet pince est moins fréquent. Le bord antéro-supérieur du cotyle est trop couvrant et, en flexion, le col y bute prématurément. Il résulte soit d’une protrusion acétabulaire, soit d’une rétroversion du cotyle. L’arthroscanner ou l’arthro-IRM précisera certaines dysmorphies (tête ovoïde, cotyle rétroversé) et montrera les lésions secondaires : fissure ou désinsertion du labrum, chondropathie antéro-supérieure. Sous arthroscopie, la lésion labrale sera réséquée et la dysmorphie corrigée : fémoroplastie rendant au col sa concavité antérieure, acétabuloplastie réduisant l’auvent cotyloïdien trop couvrant. À court ou moyen terme, les résultats satisfaisants sont de l’ordre de 75–80 % ; mais la coxarthrose est déjà présente dans environ les deux tiers des cas et réduit les chances de bon résultat à long terme.
Journal: Revue du Rhumatisme - Volume 79, Issue 1, January 2012, Pages 23–28