کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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3389524 | 1592540 | 2006 | 8 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméLa pseudopolyarthrite rhizomélique (PPR) se manifeste par des douleurs inflammatoires de la ceinture scapulaire et/ou de la ceinture pelvienne qui surviennent chez des sujets âgés de plus de 50 ans. Le diagnostic de PPR a longtemps été fait par défaut car la maladie était méconnue. Actuellement le diagnostic est plutôt fait par excès et il faut être vigilant et rester en alerte, car les diagnostics différentiels sont nombreux et parfois urgents ou graves. Elle peut être la manifestation initiale d'une maladie d'Horton dont il faudra rechercher de façon minutieuse d'autres manifestations. Elle peut également être un mode d'entrée dans d'autres pathologies qu'elles soient rhumatologiques (polyarthrite rhumatoïde, syndrome RS3PE, spondylarthropathie, lupus érythémateux disséminé, myopathie, vascularite, chondrocalcinose) ou extrarhumatologique (endocrinopathie, néoplasie, infection). L'existence d'une non-réponse à la corticothérapie doit faire évoquer une maladie d'Horton, une néoplasie et une infection. L'échographie pourrait être une aide au diagnostic en montrant une bursite sous-deltoïdienne bilatérale. Le traitement repose sur la corticothérapie. Il n'existe pas de consensus sur la posologie initiale ni sur le schéma de décroissance, mais il semble qu'une posologie initiale faible et décroissance lente expose moins au risque de rechutes. Le méthotrexate est probablement utile en cas de corticodépendance. À l'inverse les Anti-TNFα sont probablement inefficaces.
Journal: Revue du Rhumatisme - Volume 73, Issues 10–11, November 2006, Pages 985–992