کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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3390149 | 1220900 | 2010 | 4 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméL’arthrolyse sous arthroscopie apparaît une indication thérapeutique intéressante dans l’arsenal des différents moyens thérapeutiques pour traiter cette pathologie difficile que représente la capsulite rétractile. Aujourd’hui, la technique chirurgicale de l’arthrolyse arthroscopique paraît bien codifiée même si certains points sont encore discutés. Elle est suivie d’une rééducation spécifique, précoce, régulière, afin de récupérer les amplitudes articulaires. Le résultat de l’arthrolyse arthroscopique est fiable, permettant d’améliorer le patient sur le plan des douleurs et de la fonction avec une récupération satisfaisante des amplitudes cependant souvent incomplètes. Le diabète, qu’il soit insulino-dépendant ou non apparaît comme un facteur péjoratif influençant le résultat. La question qui reste largement débattue est de savoir quel est le moment opportun pour proposer cette intervention au décours de l’évolution de la capsulite rétractile. Il n’y a pas de réponse formelle. En fonction de la motivation du patient, de son désir de récupérer au plus tôt des amplitudes articulaires satisfaisantes (raisons professionnelles par exemple), l’indication peut être proposée devant l’absence d’évolution clinique avec un traitement bien conduit dans un délai raisonnable. Cela ne préjuge pas de la longueur d’évolution de la maladie par rapport à son point de départ. Il apparaît logique de proposer plus particulièrement cette indication chirurgicale aux patients qui présentent un facteur de risque comme le diabète. Il ne semble pas logique de réserver cette indication aux patients les plus résistants aux traitements médicaux après plusieurs années d’évolution. Un compromis semble donc nécessaire.
The arthroscopic capsular release appears as an indication of interest in the therapeutic arsenal for treating such difficult pathology as adhesive capsulitis. Today, the surgical technique of arthroscopic capsular release is well codified, even if some points are still debated. It has to be followed by specific, early postoperative physiotherapy to recover range of motion. The results of arthroscopic capsular release are reliable in improving patients, in terms of pain and function with a satisfactory recovery of range of motion, but often incomplete. Diabetes, whether insulin-dependent or not, is a pejorative factor influencing the result. The question that remains widely debated is what is the right moment to propose this surgery during the evolution of adhesive capsulitis. There is no formal answer yet. Depending on the patient's motivation to recover as soon as possible a satisfactory range of motion (e.g., professional reasons), the indication may be proposed when there is either no response to medical treatment or worsening symptoms despite a well-conducted treatment within a reasonable period of time. This does not take in account duration of the disease since its occurence. It seems logical to propose a surgical indication more rapidly to patients with risk factors such as diabetes. On the other hand, it is not logical to limit this indication to refractory patients with severe stiffness resistant to medical treatment after several years of evolution. The result would be limited and disappointing. A compromise is necessary.
Journal: Revue du Rhumatisme Monographies - Volume 77, Issue 3, June 2010, Pages 273–276