Les tumeurs rares du ventricule latéral. Revue de la littérature

Les métastases du ventricule latéral sont fixées sur le plexus choroïde et sont souvent révélatrices d'un cancer du rein. Deux tiers des patients sont des hommes. Les oligodendrogliomes touchent la femme jeune. C'est l'hypertension intracrânienne qui domine le tableau clinique. La localisation est toujours antérieure avec prise de contraste et calcifications en agglomérat. Le traitement reste chirurgical. Les cavernomes ont la particularité de grossir très rapidement avec un mode de révélation hémorragique. L'épilepsie est rare. Le resaignement est fréquent justifiant un traitement chirurgical. Les schwannomes intéressent le sujet très jeune. L'IRM montre des calcifications, des formations kystiques et une prise de contraste violente. Il s'agit de formes sporadiques jamais associées à une neurofibromatose. Le kyste arachnoïdien est situé dans le carrefour ventriculaire et/ou le diverticule occipital. Les patients sont relativement jeunes (moins de 40 ans en moyenne). L'IRM est évocatrice avec un signal intrakystique superposable à celui du liquide cérébrospinal (LCS). Le traitement consiste en une fenestration endoscopique. Les kystes épidermoïdes touchent le sujet d'âge moyen. Cette tumeur perlée apparaît iso-intense ou légèrement hyperintense en séquence T1 alors très fortement évocateur, discrètement rehaussée après injection de gadolinium et en hypersignal franc homogène sur la séquence pondérée en T2. Une exérèse incomplète, mais large, est compatible avec un bon contrôle lésionnel à long terme. Les cavernomes du VL sont hyperintenses à l'IRM en séquences T1 et T2. Le taux de saignement qui est de 25 à 45 % doit faire proposer une exérèse.