کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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4040134 | 1264287 | 2008 | 5 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméObjectifsÉtudier la prévalence de la gonarthrose chez un groupe d’anciens footballeurs de haut niveau et évaluer son retentissement algofonctionnel et structural en le comparant à un groupe témoin.Matériel et méthodesÉtude descriptive transversale effectuée auprès d’un groupe d’anciens footballeurs de haut niveau (G1), de sexe masculin, âgés de plus de 45 ans, sans antécédents de traumatisme, d’arthrite ou d’arthropathie et de chirurgie du genou. Un deuxième groupe de sujets non sportifs (G2), comparable au premier a servi pour l’étude comparative. Pour chaque sujet, nous avons précisé l’âge, le poids, la taille, l’indice de masse corporelle (IMC), le côté dominant, l’existence d’une déformation axiale des genoux, l’existence d’une douleur et l’éventuel retentissement fonctionnel. L’évaluation de la douleur a reposé sur l’échelle visuelle analogique (EVA Dl). L’évaluation de la fonction a été effectuée à l’aide de la version arabe de l’indice de Lequesne. Par ailleurs, nous avons précisé pour chaque ancien joueur des paramètres concernant leur parcours sportif. Le diagnostic de gonarthrose a été porté sur des critères cliniques et radiologiques standard. La sévérité radiologique de la gonarthrose a été évaluée par la classification de Kellgreen et Lawrence. La comparaison entre les deux groupes a porté sur la fréquence de la gonarthrose, l’importance de la douleur, l’impact sur la fonction, ainsi que la gravité de l’atteinte structurale.RésultatsDans le premier groupe de 50 anciens footballeurs de haut niveau (G1), dont l’âge moyen est de 49,2 ans, un surpoids a été retrouvé chez 40 sujets, une déformation axiale a été observée chez 29 sujets (58 % des cas), dont 27 genuvarum. Tous les sujets étaient des footballeurs de haut niveau. Le nombre d’heures d’entraînement par semaine a été en moyenne de 14 heures et 3,5 (limites neuf à 18 heures) pendant la période professionnelle et en moyenne de deux heures et demi à la période de la retraite. La moitié des sportifs ont participé à plus de 200 compétitions. Le groupe de 50 volontaires non sportifs (G2) est comparable au précédent du point de vue de l’âge, IMC et fréquence des déformations axiales. La gonarthrose a été plus fréquente chez les sportifs que les sujets non sportifs (80 % contre 68 %) sans que la différence soit statistiquement significative. La douleur a été notée chez seulement six footballeurs avec une EVA Dl moyenne de 25,4 et 6,3 mm alors qu’elle a été présente chez 50 % des témoins avec une EVA Dl moyenne de 39,2 mm et 7,3 (p = 0,01). Un retentissement fonctionnel a été objectivé chez six sujets sportifs avec un score moyen de Lequesne de 0,38 + 1,27. Ce retentissement a été observé chez 23 sujets du G2 avec un score moyen de 1,71 + 3,2 (p = 0,001). La classification radiologique de Laurence et Kellgreen trouve un stade III et IV dans 57,5 % des sujets sportifs contre 29,4 % chez le groupe témoin (p = 0,05).ConclusionLa gonarthrose chez le footballeur de sexe masculin est fréquente. Notre étude montre qu’elle est moins douloureuse et moins pourvoyeuse d’incapacité fonctionnelle que chez les hommes non sportifs. Paradoxalement, elle est plus destructrice sur le plan structural.
Journal: Annales de Réadaptation et de Médecine Physique - Volume 51, Issue 3, April 2008, Pages 169–173