Articular fracture of the base of the thumb metacarpal: Comparative study between direct open fixation and extrafocal pinning

The treatment of intra-articular fractures of the base of the first metacarpal bone should aim to anatomically reduce the articular surface, restore the initial length of the first metacarpal and preserve the opening of the first web space. These objectives appear to be achievable with a well-conducted surgical treatment. In a retrospective study, we reviewed a series of 38 cases, which compared open reduction and internal fixation (ORIF) and extrafocal pinning to determine which option provided the best reduction and functional recovery in young, manual workers. Direct fixation was better at restoring the configuration of the joint, regardless of the age and sex of the patients and the fracture type. This complete reduction is associated clinically with better function. Thumb opposition was statistically better in fractures treated by ORIF. Thumb retroposition was better in the cases treated by ORIF, but not significantly. ORIF appears the best technique for treating intra-articular fractures of the base of the first metacarpal, as it results in better functional recovery.

RésuméLe traitement des fractures articulaires de la base du premier métacarpien devrait comporter une réduction anatomique de la surface, la restauration de la longueur du premier métacarpien et la préservation de l’ouverture de la première commissure. Cet objectif ne semble être réalisable que par un traitement chirurgical. Nous avons souhaité, à travers une étude rétrospective, faire le point sur les données épidémiologiques et les résultats anatomo-cliniques d’une série de 38 cas traités soit par embrochage extrafocal, soit par ostéosynthèse à foyer ouvert. L’analyse statistique a montré la supériorité de l’ostéosynthèse directe, indépendamment de l’âge, du sexe des malades et du type de la fracture, dans la restauration de l’interligne articulaire qui était normal dans 15 cas traités par ostéosynthèse directe contre uniquement 6 cas pris en charge par embrochage. Cette perfection réductionnelle était associée à une meilleure fonction de la main opérée. L’opposition du pouce était statistiquement meilleure pour les fractures traitées par ostéosynthèse directe. La contre-opposition était meilleure dans les cas d’ostéosynthèse directe sans atteindre le seuil de significativité. L’ostéosynthèse directe nous paraît la meilleure technique pour le traitement des fractures articulaires de la base du premier métacarpien, permettant une récupération fonctionnelle optimale.