Improvement in quality of life after surgery for glomus tumors of the fingers

Glomus tumors are benign and rare tumors that develop through a neuro-myo-arterial glomus. Complete surgical excision of the tumor remains the standard intervention. Due to the difficulty of diagnosis, management is often late, resulting in poor quality of life. This study aimed to assess improvement in quality of life after surgery in patients with glomus tumors. We performed a retrospective study from 1992 to 2011 to analyze 23 glomus tumors of the upper limbs in 22 patients. Pain was systematically the predominant symptom. Quality of life and disability were assessed preoperatively and postoperatively using two questionnaires in 11 patients: the Medical Outcome Study Short Form (SF-36 French version) and the Cochin Hand Functional Disability Scale. An evaluation of the visual analog scale (VAS) completed the study. The average age of patients was 48 years with a sex ratio of 0.28. The location of the tumor was in the fingers in 20 (87%) cases. The average delay between onset of symptoms and surgery was 8.5 years. Patients consulted an average of 2.8 practitioners. The average preoperative VAS was 8.7, whereas it was 0.8 postoperatively. Eleven patients were evaluated using the assessment scales, a mean of 11 years after surgery. Pain disappeared in 10 patients (91% of cases). A limitation of physical effort before surgery was found in five (45%) patients, while one patient (9%) had such limitation for a long period after surgery (P = 0.006). The improvement in fine motion was also significant (P = 0.03). Surgery had a positive impact on the emotional life of three patients (27%). Discomfort arose in the social life of four (36%) patients before surgery vs. one (9%) after surgery. Glomus tumors are rarely diagnosed during the first visit, leading to misdiagnosis and deterioration in quality of life, a cause of chronic pain, and limitations in activity. The significant improvement in quality of life provided by surgery necessitates earlier diagnosis of this tumor.

RésuméLes tumeurs glomiques sont des lésions bénignes et rares qui se développent aux dépens des glomus neuro-myo-artériels. L’exérèse chirurgicale complète de la tumeur reste la référence. Difficiles à diagnostiquer, leur prise en charge est souvent tardive, laissant se dégrader progressivement la qualité de vie. Cet article a pour but d’évaluer l’amélioration de la qualité de vie après chirurgie. Une étude rétrospective menée de 1992 à 2011 a permis d’analyser 23 tumeurs glomiques du membre thoracique chez 22 patients. La douleur était le symptôme prédominant chez tous les patients. La qualité de vie des patients ainsi que le handicap ont été évalués en préopératoire et en postopératoire à l’aide de deux questionnaires chez 11 patients : le Medical Outcome Study Short Form (MOS-SF 36, version française) et l’Échelle d’incapacité fonctionnelle de la main de Cochin (EFMC). Une évaluation de la douleur par échelle visuelle analogique (EVA) a complété l’étude. L’âge moyen des patients était de 48 ans avec un sex ratio de 0,28. La localisation était digitale dans 20 cas (87 %). Le délai entre l’apparition des symptômes et la chirurgie était de 8,5 ans. Les patients avaient consulté en moyenne 2,8 praticiens. La douleur moyenne préopératoire sur l’EVA était de 8,7/10, alors qu’en postopératoire, elle était notée à 0,8/10. Les échelles d’évaluation ont été soumises à 11 patients avec un recul moyen de 11 ans après la chirurgie. Les douleurs avaient disparu chez 10 patients (91 % des cas). Une limitation des efforts physiques avant la chirurgie était mentionnée par cinq patients (45 %), contre un (9 %) à distance (p = 0,006). L’amélioration était également significative pour les mouvements fins (p = 0,03). La chirurgie avait eu un impact positif sur la vie sentimentale pour trois patients (27 %). Avant la chirurgie, une gêne dans la vie sociale existait chez quatre patients (36 %), contre un (9 %) après chirurgie. Les tumeurs glomiques ne sont que rarement diagnostiquées lors des consultations de première intention, laissant de nombreux patients en errance diagnostique à l’origine d’une dégradation de la qualité de vie, entre douleur chronique et limitation des activités. L’amélioration significative de la qualité de vie après la chirurgie doit inciter à un diagnostic plus précoce de cette pathologie.