An international opinion research survey of the etiology, diagnosis, therapy and outcome of Kienböck's disease (KD)

ObjectivesEvery fourth publication on Kienböck's disease (KD) is based for the most part on rather divergent expert opinion. We therefore surveyed expert opinion on KD in three European countries: (1) for the suspected aetiologies; (2) routinely used diagnostic tools; (3) recommended treatment and (4) expected outcome.MethodsA questionnaire consisting of 16 questions was handed out at the national meetings for surgery of the hand in Germany (DE), France (FR) in 2009 and in the United Kingdom (UK) in 2010.ResultsAmong the 126 surgeons who participated in the survey, 82 had a national diploma for surgery of the hand. None of the most commonly discussed etiopathological hypotheses were estimated as being very likely. Hand/arm vibration exposure was considered less likely among respondents in France and the UK than among respondents in Germany. Treatment recommendations are very heterogeneous for stage IIIB according to Lichtman.ConclusionsExpert opinions on diagnostic criteria, the pathogenesis and the choice of treatment are not consistent and may vary from one country to another.

RésuméObjectifsUn quart des publications sur la maladie de Kienböck est basé sur des avis d’experts, pour la plupart divergents. Nous avons donc réalisé un sondage d’experts dans trois pays européens concernant : (1) des hypothèses sur l’étiologie ; (2) les méthodes de diagnostic de routine ; (3) les formes de traitement recommandées ; (4) ainsi que les résultats obtenus.MéthodesUn questionnaire composé de 16 questions a été distribué lors des congrès nationaux de chirurgie de la main en Allemagne (DE) et en France (FR) en 2009 ainsi qu’au Royaume-Uni (UK) en 2010.RésultatsParmi les 126 chirurgiens ayant participé au sondage, 82 étaient des chirurgiens de la main diplômés. Parmi les hypothèses étiologiques les plus communément discutées, aucune n’a été estimée très probable. L’hypothèse sur les vibrations main-bras a été considérée moins probable en France et au Royaume-Uni qu’en Allemagne. Les recommandations de traitement étaient très hétérogènes pour le stade IIIB de Lichtman.ConclusionsLes opinions d’experts sur les critères diagnostiques, les hypothèses sur l’origine ainsi que les traitements recommandés varient considérablement d’un pays à l’autre.