The future of robotics in hand surgery

Robotics has spread over many surgical fields over the last decade: orthopaedic, cardiovascular, urologic, gynaecologic surgery and various other types of surgery. There are five different types of robots: passive, semiactive and active robots, telemanipulators and simulators. Hand surgery is at a crossroad between orthopaedic surgery, plastic surgery and microsurgery; it has to deal with fixing all sorts of tissues from bone to soft tissues. To our knowledge, there is not any paper focusing on potential clinical applications in this realm, even though robotics could be helpful for hand surgery. One must point out the numerous works on bone tissue with regard to passive robots (such as fluoroscopic navigation as an ancillary for percutaneous screwing in the scaphoid bone). Telemanipulators, especially in microsurgery, can improve surgical motion by suppressing physiological tremor thanks to movement demultiplication (experimental vascular and nervous sutures previously published). To date, the robotic technology has not yet become simple-to-use, cheap and flawless but in the future, it will probably be of great technical help, and even allow remote-controlled surgery overseas.

RésuméLa robotique a fait son entrée depuis plus de dix ans dans plusieurs spécialités chirurgicales : orthopédie, urologie, cardiovasculaire, digestif et gynécologie. Cinq types de robots sont disponibles en chirurgie : robots passifs, semi-actifs, actifs, télémanipulateurs et simulateurs. La chirurgie de la main, au carrefour de la chirurgie orthopédique, plastique et de la microchirurgie, présente la particularité de réparer plusieurs tissus, de l’os aux parties molles. Cette discipline pourrait bénéficier grandement de la robotique. Bien qu’aucune publication ne fasse encore état d’application clinique, des travaux de recherche sont en cours. Par exemple, des robots passifs sont à l’étude (la navigation fluoroscopique permettrait d’aider au vissage percutané du scaphoïde carpien) et les télémanipulateurs sont capables, notamment en microchirurgie, d’améliorer la gestuelle chirurgicale en annulant le tremblement physiologique par effet de démultiplication (des sutures vasculaires et nerveuses expérimentales ont déjà été publiées). La robotique est encore complexe, coûteuse et imparfaite, mais il est probable qu’elle apportera une réelle aide technique à la chirurgie de la main dans un avenir proche. Rien n’interdit d’imaginer des interventions chirurgicales à distance dans un avenir plus lointain.