کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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4089969 | 1268163 | 2015 | 4 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméIntroductionL’épiphysiolyse fémorale supérieure (EFS) peut entraîner un conflit de hanche à plus ou moins long terme en fonction du déplacement initial et du type de traitement réalisé. Il existe plusieurs options thérapeutiques dont la fixation in situ (FIS). L’objectif de ce travail était de rechercher à long terme les signes radio-cliniques de conflit de hanche des sujets ayant présenté une EFS traitée par FIS, et de tenter de déterminer ainsi un seuil de bascule à partir duquel un conflit fémoro-acétabulaire était plus régulièrement retrouvé.Matériel et méthodeIl s’agit d’une étude multicentrique, rétrospective, évaluant l’évolution clinique et radiographique des patients opérés d’une EFS par FIS au recul minimum de 10 ans. Une analyse coxométrique des radiographies postopératoires et à la révision étaient réalisées. L’état fonctionnel de la hanche était évalué selon le score d’Oxford et l’évolution arthrosique radiographique selon la classification de Tönnis. L’angle alpha de profil était mesuré afin de rechercher un conflit fémoro-acétabulaire.RésultatsDeux cent vingt-deux patients ont été inclus avec un recul moyen de 11,2 ans. L’âge des patients au diagnostic était de 12,8 ans. L’angle de Southwick préopératoire moyen était de 38,8°, avec 43 % de patients au stade I, 42 % au stade II et 15 % au stade III. À la révision, on note un score d’Oxford moyen de 14,86 et 88 % de patients Tönnis 0 ou 1. Seuls 15 conflits ont été diagnostiqués. Il semble se dégager un risque statistiquement non significatif d’augmentation de conflit au dessus de 35° de bascule.ConclusionLa FIS, corrélée au déplacement initial, est à l’origine de conflit de hanche pour les déplacements modérés à majeurs. En revanche, en cas de déplacement mineur les conséquences sont moindres avec des scores de fonction tout à fait satisfaisants et l’absence de signe radiologique ou clinique évident de conflit de hanche. La limite se situe aux alentours de 35°, déplacement à partir duquel d’autres options thérapeutiques doivent être envisagées. Ainsi, il semble raisonnable de ne proposer qu’une FIS avant 35° de bascule et de réaliser en cas de conflit symptomatique un geste de traitement du conflit pour les bascules de stade II.
Journal: Revue de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique - Volume 101, Issue 1, February 2015, Pages 36–39