کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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4090457 | 1268176 | 2014 | 6 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméIntroductionLes implants fémoraux verrouillés sont proposés pour des reprises avec perte de substance osseuse avec pour objectif une reconstruction osseuse spontanée permettant à terme une désescalade au profit de pivots standards. Peu d’articles traitent de ce problème notamment avec un recul et un nombre de cas limités ne permettant pas d’estimer le bien-fondé de cette méthode.HypothèseLa désescalade d’un pivot verrouillé n’expose pas à des complications et la reconstruction osseuse obtenue autorise la fixation durable d’un pivot standard.Patients et méthodesNous avons évalué rétrospectivement 29 désescalades de pivots verrouillés (29 patients âgés de 63 ans [39–78]) effectuées entre 1998 et 2010 pour rupture d’implant, migration ou douleur de cuisse. L’évaluation comportait un score de Postel Merle d’Aubigné (PMA) et de Harris (HHS) et des radiographies contrôlant la fixation prothétique et la régénération osseuse par l’index de Hofmann.RésultatsTous les pivots verrouillés ont été retirés par une voie postérolatérale sans ostéotomie fémorale, mais une fracture peropératoire est survenue lors de la préparation fémorale. Le recul moyen après la désescalade était de 75 mois (3–188 mois). Nous déplorons 9 complications postopératoires (32 %) : 2 infections chroniques (3 et 76 mois), 3 fractures péri-prothétiques traumatiques (100, 138 et 182 mois) traitées par ostéosynthèse, 3 descellements aseptiques (13, 39 et 122 mois), une instabilité récidivante (63 mois). La survie à 75 mois était de 72 % (IC 95 % : 47–87 %) pour la reprise du pivot toutes causes confondues. Les 19 patients toujours porteurs de leur implant avaient un score PMA de 16,7 (13–18), un score HHS de 88,2 (59–99). L’index de Hofmann est resté stable passant de 36,5 % (28–58) avant la désescalade à 32,9 % (20–57) au recul (p = 0,129).DiscussionCette étude confirme la faisabilité de la désescalade n’ayant pas entraîné de complications spécifiques ni de difficultés pour l’extraction des implants verrouillés. En revanche, les taux de complication (32 %) et de descellement après désescalade (3/29 ; 10 %) doivent rendre prudent sur l’usage de cette technique qui ne doit pas être proposée de manière systématique et amènent à discuter la fixation sans ciment du pivot de désescalade.Niveau de preuveIV, étude rétrospective.
Journal: Revue de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique - Volume 100, Issue 1, February 2014, Pages 113–118