کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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4090912 | 1268187 | 2013 | 8 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméIntroduction et hypothèseL’hypothèse de cette étude est que le taux de récidive d’instabilité antérieure de l’épaule du Bankart arthroscopique avec ancres est supérieur à celui de la butée coracoïdienne de Latarjet.Patients et méthodesÉtude rétrospective monocentrique continue concernant une cohorte de patients tous opérés pour instabilité antéro-inférieure post-traumatique récidivante sur la même période (2004–2005) : 51 patients opérés par butée de Latarjet à ciel ouvert ont été appariés par l’âge au moment de la chirurgie à 51 patients opérés par Bankart arthroscopique. Tous les patients ont été évalués par un questionnaire et 50 % ont pu être revus en consultation avec des radiographies. Une récidive d’instabilité était définie par au moins un épisode de luxation ou de subluxation antérieure.RésultatsLes deux groupes étaient statistiquement comparables pour les données démographiques et les lésions capsulo-ligamentaires et osseuses. Au recul moyen de cinq ans, le taux de récidive était de 24 % dans le groupe Bankart et de 12 % dans le groupe butée (p = 0,12). Dans le groupe Bankart, l’âge inférieur à 25 ans (p = 0,01), le sport de compétition après la chirurgie (p = 0,01) et un éculement glénoïdien (p = 0,02) constituaient des facteurs de risque indépendants de récidive. Dans le groupe butée, sur six récidives, cinq erreurs techniques ont été identifiées. Quinze des 18 récidives n’ont pas été réopérées car restaient satisfaits de l’opération.Discussion et conclusionsÀ cinq ans de recul, le taux de récidive d’instabilité du Bankart arthroscopique est deux fois celui de la butée coracoïdienne. Les patients jeunes, souhaitant pratiquer un sport de compétition et présentant un éculement glénoïdien ne sont pas de bons candidats pour le Bankart arthroscopique. Celui-ci présente un taux de récidive rédhibitoire en l’absence de sélection des patients. La butée de Latarjet à ciel ouvert présente un taux de récidive non négligeable lié à des erreurs techniques.Niveau de preuveIV (étude rétrospective).
Journal: Revue de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique - Volume 99, Issue 2, April 2013, Pages 95–102