کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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4090917 | 1268187 | 2013 | 8 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméObjectifComparer l’irradiation et les résultats cliniques et radiologiques lors des procédures de vissage pédiculaire percutanées par rapport aux procédures classiques à foyer ouvert pour les fractures du rachis lombaire sans déficit neurologique.Patients et méthodeSoixante patients, d’âge moyen de 42,5 ans étaient repartis en deux groupes selon le traitement proposé : chirurgie avec vissage pédiculaire percutanée ou en chirurgie conventionnelle. Des contrôles radioscopiques réguliers et un scanner postopératoire étaient réalisés pour vérifier le positionnement des vis et la restauration anatomique vertébrale. Plusieurs paramètres ont été étudiés : le temps opératoire, la durée de la radioscopie, la dose efficace délivrée d’irradiation lors de la radioscopie et lors du scanner postopératoire, la perte sanguine, le temps d’hospitalisation et la douleur postopératoire.RésultatsDans cette étude, avec un recul moyen de 25,5 mois, il n’y a pas de différence significative entre les deux groupes pour ce qui concernait les facteurs épidémiologiques, dont l’âge, le sexe, le niveau lésionnel, la classification de la fracture selon Magerl, la cyphose vertébrale (CV) locale préopératoire, le délai opératoire. Nous avons observé que la chirurgie percutanée était trois fois plus irradiante (dose efficace) que la chirurgie à foyer ouvert mais six fois moins irradiante que le scanner postopératoire. La douleur postopératoire en chirurgie mini-invasive était significativement plus faible et permet une déambulation plus précoce et une reprise plus rapide des activités personnelles et professionnelles. Il n’y avait pas de différence significative concernant la durée d’hospitalisation, la satisfaction, la malposition des vis, la CV après réduction et son maintien au dernier recul.ConclusionLa chirurgie percutanée permettait d’obtenir les mêmes résultats radio-cliniques que la chirurgie à foyer ouvert mais au prix d’une dose d’irradiation efficace plus élevée, y compris pour l’équipe médicale et particulièrement pour le chirurgien. Cette dose d’irradiation reste toute fois relative quand on la compare au scanner postopératoire qui est encore plus irradiant pour le patient.Niveau de preuveNiveau IV. Étude rétrospective.
Journal: Revue de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique - Volume 99, Issue 2, April 2013, Pages 130–137