کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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4091013 | 1268191 | 2012 | 7 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméIntroductionLes prothèses implantées dans les arthropathies glénohumérales ont leurs complications propres et les résultats obtenus sont parfois plus le fait du type de prothèse implantée que celui de l’étiologie initiale. Le but de notre étude a été d’apprécier le taux de complication et le gain fonctionnel de différents types de prothèses d’épaule avec un recul minimum de huit ans.Patients et méthodeIl s’agit d’une étude rétrospective multicentrique regroupant 198 épaules réparties en 85 omarthroses primitives, 76 omarthroses excentrées, 19 ostéonécroses et 18 polyarthrites rhumatoïdes. Les prothèses implantées ont été une prothèse anatomique dans 104 cas, une prothèse inversée dans 77 et une hémi-arthroplastie dans 17 cas. Dix patients ont eu une dépose de leur prothèse et 134 patients vivants avec leur prothèse en place ont pu être revus ou donner de leurs nouvelles. L’état fonctionnel a été évalué par le score de Constant-Murley et le descellement a été apprécié sur des radiographies standard.RésultatsDans le groupe des omarthroses centrées, il y a eu huit (11 %) complications dont six (8,3 %) ont nécessité un changement de l’implant. Dans le groupe des omarthroses excentrées, il y a eu neuf (14,7 %) complications dont quatre (6,5 %) ont nécessité un changement de l’implant. Dans le groupe des polyarthrites rhumatoïdes, il y a eu une complication, non reprise. Dans le groupe des ostéonécroses, il n’y a pas eu de complications. Il y a eu 28,5 % de migrations glénoïdiennes pour les prothèses anatomiques et 3,4 % pour les prothèses inversées. Cette différence était significative (p < 0,001). Le score de Constant-Murley a été amélioré significativement dans toutes les étiologies.ConclusionsLes arthropathies glénohumérales peuvent être traitées avec succès par prothèses. Les prothèses anatomiques sont exposées à un fort taux de descellement radiologique qui fait hésiter sur l’utilisation d’implant en polyéthylène scellé, surtout chez les jeunes.Niveau de preuveIV. Étude rétrospective.
Journal: Revue de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique - Volume 98, Issue 4, Supplement, June 2012, Pages S44–S50