کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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4091313 | 1268200 | 2011 | 9 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméIntroductionL’objectif de cette étude rétrospective était d’analyser l’utilisation de la fixation externe provisoire dans le cadre d’une procédure de « damage control » (DCO) pour des traumatismes des membres de guerre.HypothèseLe DCO permet de stabiliser des fractures de membres de façon simple et rapide dans un environnement hostile.Patients et méthodesLa série se composait de seize militaires français blessés en opération extérieure entre 2004 et 2009. Tous les blessés étaient de sexe masculin, avec un âge moyen de 30,3 ans (extrêmes : 20 à 53 ans) au moment du traumatisme. Dix-huit fixateurs externes ont été posés sur le théâtre d’opérations dans le cadre de polytraumatismes (cinq cas), pour des fractures fermées des os longs ou du bassin (trois cas) et des lésions ostéoarticulaires ouvertes (dix cas).RésultatsAprès l’évacuation, cinq fixateurs ont été retirés précocement pour réaliser une ostéosynthèse interne. Les treize autres fixateurs ont été maintenus en raison de la gravité des lésions ou de complications septiques. La consolidation osseuse a été acquise dans tous les cas. Le délai moyen de consolidation était de 2,8 mois (extrêmes : deux à trois mois) en cas d’exofixation provisoire, et de 6,3 mois (extrêmes : 1,5 à 17 mois) en cas d’exofixation prolongée. Aucune complication septique n’a été observée après les conversions précoces. Au recul moyen de 16,9 mois (extrêmes : trois à 49 mois), tous les patients avaient recouvré leur autonomie, et treize avaient repris une activité professionnelle.ConclusionLorsqu’elle est possible, la conversion précoce de l’exofixation en ostéosynthèse interne facilite la consolidation et la récupération fonctionnelle des traumatismes des membres de guerre.Niveau de preuveNiveau IV.
Journal: Revue de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique - Volume 97, Issue 8, December 2011, Pages 825–833