کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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4091595 | 1268209 | 2011 | 13 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméIntroductionLa raideur de l’épaule est un symptôme fréquent associé à des tableaux cliniques multiples et dont la prise en charge est insuffisamment définie.Patients et méthodesLes auteurs ont réalisé une étude prospective de 235 cas d’épaule enraidie comparant six techniques thérapeutiques avec un recul de 13 mois (3–28) (T1 : 58 cas ; rééducation conventionnelle infra-douloureuse, T2 : 59 cas ; autorééducation avec incitation supra-douloureuse ; T3 : 31 cas ; T2 + encadrement ; T4 : 11 cas ; T1 + arthrodistension ; T5 : 31 cas ; T1 + bloc locorégional ; T6 : 45 cas ; T1 + T5 + capsulotomie). La puissance thérapeutique de chaque technique et son impact sur le résultat ont été évalués à chaque séance d’autorééducation et de rééducation pendant les six premières semaines puis à trois mois, six mois et à la révision finale, selon les critères subjectifs (douleurs, gène et moral) et objectifs (Indice de Constant, mesures goniométrique).RésultatsLa rééducation conventionnelle (T1) est moins efficace que l’autorééducation supra-douloureuse (T2 et T3) pendant les six premières semaines (p < 0,05). L’autorééducation marque le pas entre la sixième et la 12e semaine sauf lorsqu’elle est encadrée par un thérapeute (T3). Le bloc (T4) et la distension (T5) n’amènent pas d’évolution significativement différente au-delà de six mois. La capsulotomie ne démontre pas de puissance thérapeutique supérieure mais son taux d’échec (raideur persistante à un an) est de 0 % contre 14 à 17 % pour les autres techniques (p < 0,05).DiscussionLes techniques sont complémentaires et la réussite thérapeutique relève d’un algorythme adapté enchaînant les trois premiers mois autorééducation et rééducation conventionnelle, éventuellement complété d’une distention ou d’un bloc entre le troisième et le sixième mois. En cas d’échec à six mois, une capsulotomie endoscopique peut être proposée. L’éducation thérapeutique et la contribution active du patient sont la clé de l’échec ou de la réussite des traitements.Niveau de preuveNiveau III, cas témoins, prospectif comparatif.
Journal: Revue de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique - Volume 97, Issue 8, Supplement, December 2011, Pages S415–S427