کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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4091722 | 1268212 | 2012 | 7 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméIntroductionL’existence de défects osseux de la tête humérale ou du bord antéro-inférieur de la glène augmente le risque de récidive après Bankart arthroscopique. L’objectif de cette étude était de quantifier en préopératoire selon une méthode radiologique simple ces défects et de rechercher un seuil au-delà duquel le risque de récidive s’accroît.Patient et méthodesUne étude rétrospective menée dans deux centres a concerné les patients opérés en 2005 en première intention pour une instabilité antérieure isolée de l’épaule selon un Bankart arthroscopique. Le critère principal de jugement était la survenue d’une récidive d’instabilité réopérée. Les mesures radiologiques quantitatives comprenaient le rapport profondeur de l’encoche/rayon de la tête humérale (P/R) sur le cliché de face en rotation médiale, le rapport X de Gerber entre la longueur du défect antéro-inférieur de la glène et le diamètre maximal antéro-postérieur sur l’arthroscanner et le rapport D1/D2 entre les diamètres des surfaces articulaires glénoïdiennes de l’épaule pathologique (D1) et de l’épaule saine (D2) sur le profil glénoïdien comparatif de Bernageau. Soixante-dix-sept patients ont été revus à un recul moyen de 44 (36–54) mois.RésultatsLe taux de récidive global était de 15,6 %. Le risque de récidive après Bankart arthroscopique était plus élevé lorsque l’encoche humérale atteignait 20 % du rayon de la tête humérale et si l’index X de Gerber était supérieur ou égal à 40 %. Sur les profils de Bernageau, le rapport D1/D2 moyen était de 4,2 % (0–23) chez les patients n’ayant pas récidivé et de 5,1 % (0–19) chez les patients ayant récidivé, p = 0,003.ConclusionÀ partir de ces seuils, les lésions osseuses constituent à elles seules une contre-indication à un geste de stabilisation arthroscopique isolée. Le rapport P/R et l’index de Gerber sont des mesures quantitatives simples, reproductibles, réalisables en pratique courante permettant la planification préopératoire éventuelle d’un geste osseux complémentaire.Niveau de preuveNiveau IV ; étude rétrospective de cohorte.
Journal: Revue de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique - Volume 98, Issue 5, September 2012, Pages 446–452