Physiological response during running in athletes with similar body mass but different body composition

SummaryObjectiveThe aim of the paper was to evaluate the physiological response during running in athletes with similar body mass but different body composition.Material and methodsThirty-three recreational athletes composed three study groups: control, increased body fat (HBF) and increased lean body mass (HLBM). The HBF and HLBM groups were similar in total body mass and the pattern of mass distribution within the body, but differed significantly in body composition. Maximal oxygen uptake and second ventilatory threshold were determined in an incremental test. Physiological response and running economy were evaluated during submaximal runs performed at four different speeds.ResultsAbsolute oxygen consumption during the run was similar in the HBF and HLBM groups, and at the same time, significantly greater than in the control group. Comparison of the groups showed similar running economy expressed as oxygen uptake relative to body mass, and as the amount of oxygen needed for running 1 km. Only the relativization of oxygen uptake to lean body mass showed significant intergroup differences. Work intensity during running was significantly larger in the HBF than in the control group. In the HLBM group, the physiological response during runs at lower speeds was similar to the control group. With an increase of running speed, running economy in the HLBM group became more similar to the running economy of the HBF group.ConclusionsIncreased body mass resulting from high body fat adversely affects the running economy. In runs that exceed the second ventilatory threshold, physiological response is similar in participants with increased body mass, regardless of their body composition.

RésuméObjectifLe but de l’étude était d’évaluer la réponse physiologique pendant la course chez des athlètes avec la même masse corporelle, mais une composition corporelle différente.Matériels et méthodesTrente-trois athlètes moyennement entraînés ont constitué trois groupes expérimentaux : un groupe témoins, un groupe avec pourcentage important de masse grasse (HBF) et un groupe avec un pourcentage important de masse maigre (HLBM). Les groupes de HBF et HLBM avaient des masses corporelles similaires, mais des distributions de masse grasse et maigre différentes. La consommation maximale d’oxygène et le deuxième seuil ventilatoire ont été déterminés dans un test incrémenté. La réponse physiologique et l’économie de course ont été évaluées au cours de courses submaximales effectuées à quatre vitesses différentes.RésultatsLes valeurs de consommation d’oxygène en valeur absolue étaient similaires dans les groupes HBF et HLBM, mais significativement plus élevées que dans le groupe de témoins. La comparaison des groupes a montré une économie de course similaire lorsqu’elle était exprimée par rapport à la masse corporelle. En revanche, l’expression de la consommation d’oxygène relativement à la masse maigre a révélé des différences significatives entre les groupes. Pour des vitesses faibles, la réponse physiologique du groupe HLBM était similaire à celle du groupe témoin, alors qu’avec l’augmentation de la vitesse elle se rapprochait de celle du groupe HBF. Au-delà du second seuil ventilatoire, la réponse physiologique est similaire chez les participants quelle que soit la composition corporelle.