Indoor-season changes in the stabilometry of sprinters and middle-distance runners

SummaryObjectivesThe purpose of the present study is to analyze the stabilometric differences in every training period of the indoor-season and evaluate the differences between sprinters and middle-distance runners.Equipment and methodsTwenty-eight sprinters and twenty middle-distance runners took part in this study. All athletes were subject to four bipodal and monopodal stabilometries during the indoor-season: Pres.: pre-season; Volume: volume period; Precomp.: pre-competitive period; and Comp.: competitive period.ResultsAnalysis of variance (P < 0.05) showed main time effects in length and area of bipodal support, in length of left-side monopodal support and in length, area and speed of right-side monopodal support. Generally, athletes showed higher values in Volume than in Pres., in Volume than in Precomp. and in Precomp. than in Comp. Furthermore, main group effects were found in the anteroposterior stability of both monopodal supports, which displayed worse values for middle-distance runners.ConclusionOur results suggest that athletes have worse postural stability in training periods with a higher volume of workload, and then improve in periods with a low-volume, high-intensity workload, without any influence from the athletic variety on these differences. However, sprinters display better monopodal stabilometry values regardless of the leg stance measured.

RésuméObjectifsLe but de notre étude est d’évaluer les différences stabilométriques à chaque période d’entraînement de la saison d’athlétisme indoor et d’évaluer les différences entre les sprinters et les coureurs de demi-fond.Matériel et méthodesVingt-huit sprinters et vingt coureurs de demi-fond ont pris part à cette étude. Tous les athlètes ont été soumis à quatre stabilométries bipode et monopode au cours de la saison d’athlétisme indoor: Pres. : pré-saison ; Volume : période de volume ; Précomp. : période précompétitive ; Comp. : période de compétition.RésultatsL’analyse de variance (p < 0,05) a montré les effets principaux du temps dans la longueur et la zone d’appui bipodale, en longueur d’appui monopodal du côté gauche et en longueur, surface et vitesse d’appui monopodal du côté droit. En général, les athlètes ont montré des valeurs plus élevées en Volume qu’en Prés., Volume qu’en Précomp. et Précomp. qu’en Comp. En outre, les principaux effets de groupe ont été trouvés dans la stabilité antéro-postérieure de deux supports monopodales, qui montre valeurs pires pour les coureurs de demi-fond.ConclusionNos résultats suggèrent que les athlètes ont pire stabilité posturale dans les périodes d’entraînement avec un volume plus élevé de la charge de travail, puis améliorent en périodes avec une charge de travail de volume faible et haute intensité, sans aucune influence de la variété athlétique sur ces différences. Toutefois, les sprinters affichent de meilleures valeurs de stabilométrie monopodale quelle que soit la position de la jambe mesurée.