کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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4093691 | 1268325 | 2006 | 5 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméObjectifsApprécier les effets du diabète de type 1 et de l'entraînement sur l'aptitude physique.Données actuellesPour des raisons qui restent à préciser, la prévalence du diabète juvénile de type 1, insulinodépendant (DID), est en constante augmentation. Il s'agit d'un défaut primaire de sécrétion d'insuline par le pancréas, dont l'étiopathogénie est plurifactorielle. Même traité par l'insuline exogène, le diabète de type 1 induit, au fil de son évolution, un grand nombre de complications (métaboliques, cardiovasculaires, neurologiques…) qui ne sont pas sans affecter l'aptitude physique. Ainsi, les travaux actuellement disponibles dans ce domaine indiquent que la détérioration de l'aptitude physique, de l'enfance à l'âge adulte, est majorée chez les diabétiques de type 1. À l'adolescence et plus particulièrement chez la fille, l'apparition progressive d'une résistance à l'hormone de croissance et à l'insuline conduit à une surcharge pondérale, à une dégradation du contrôle glycémique (niveaux plasmatiques d'hémoglobine glyquée) et du profil lipidique. L'entraînement est susceptible d'améliorer l'aptitude physique et le profil lipoprotéique. À court terme, il améliore manifestement la sensibilité à l'insuline, éventuellement le contrôle glycémique chez les enfants et adolescents dont le diabète est initialement mal équilibré. En étudiant l'effet de six mois d'entraînement chez des adolescentes DID, comparées à un groupe DID contrôle non entraîné, nous avons retrouvé un effet favorable de l'entraînement sur la composition corporelle, le profil lipidique et l'aptitude physique. Ces effets sont d'autant plus marqués que les désordres métaboliques initiaux sont plus prononcés. En outre, l'entraînement limite l'augmentation de la leptine plasmatique associée à la puberté (index d'insulinorésistance). Il s'accompagne d'une amélioration significative de la qualité de vie.
AimsTo estimate les effects of training and physical fitness in type 1 diabetes mellitus.Current knowledgeAlong with insulin, diet, and education, exercise has always been considered to be a major component in the clinical management of type 1 diabetes mellitus (IDDM). Nevertheless, the progression of a sedentary way-of-life and the deterioration of physical fitness from childhood to adulthood are exacerbated in patients with IDDM. And yet, these patients often suffer from growth hormone and insulin resistance, which can lead to excess weight, glycemic control deterioration and dyslipidemia. These disorders are accentuated in girls during puberty. Physical training is known to improve physical fitness, lipid and lipoprotein profiles as well as insulin resistance in IDDM adolescents. Despite the clear exercise-enhanced insulin sensitivity, it appears difficult to improve glycemic control in IDDM adolescents using training per se without insulin and diet counselling. The only controlled studies which succeeded in demonstrating beneficial changes in glycemic control, included children and adolescents with very poor initial control. However, a recent longitudinal and well-controlled study has investigated in IDDM adolescent girls the effects of a 6 month training program on insulin resistance factors (leptin, adiponectin, IGF-I): the pubertal leptin increase was halted with 6 months training in IDDM adolescents girls. This training program also prevented the well known fat mass gain associated with puberty. It should be noted that body composition improvement in IDDM patients seems hard to obtain when training duration is less than 4 months. Lastly, few studies addressed the training effects on quality-of-life, which though represent an undeniable reason to encourage the IDDM patients to exercise.
Journal: Science & Sports - Volume 21, Issue 2, April 2006, Pages 57–61