کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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4146132 | 1272635 | 2014 | 6 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméIntroductionMalgré la fréquence de la gastroentérite à rotavirus et son poids pour la société, la prévention par la vaccination antirotavirus est peu utilisée. Le but de cette étude était d’analyser les freins expliquant l’absence de proposition du vaccin par le corps médical.MéthodeEnquête d’opinion auprès de 732 médecins généralistes et pédiatres de la communauté urbaine de Bordeaux.RésultatsLe taux de réponse a été de 57 % (381 généralistes et 38 pédiatres). La majorité (71,8 %) a déclaré avoir reçu une information sur le vaccin et plus de 80 % percevaient la gastroentérite aiguë (GEA) comme une pathologie sévère ou très sévère. Toutefois, le vaccin était rarement conseillé : 59,6 % ne le proposaient jamais ou exceptionnellement, et seulement 2,6 % le proposaient systématiquement. Les raisons les plus fréquemment invoquées ont été le non-remboursement (64,2 %), la surcharge du calendrier vaccinal (53,6 %) et l’absence de recommandation du vaccin (35,1 %). Les médecins pensaient que les parents percevaient la GEA comme une pathologie bénigne ou peu sévère (52,6 %) et ont invoqué comme principale cause du refus des parents l’absence de remboursement (77,7 %), le caractère non obligatoire (45,5 %) et la crainte des effets secondaires (44,1 %). La proposition du vaccin par le médecin était corrélée à sa perception de la gravité de la maladie, et à l’information médicale. Les médecins modifieraient leur pratique si le vaccin était recommandé ou remboursé.ConclusionLe principal frein à la vaccination contre le rotavirus est l’absence de remboursement. Sa recommandation récente par le Haut Conseil de la santé publique et la mise à disposition par les firmes pharmaceutiques de vaccins à des prix moins élevés devraient permettre de rendre ce programme de vaccination coût-efficace.
SummaryThe aim of this study was to analyze why anti-rotavirus vaccination is rarely used in France, although this infection is frequent and associated with a large number of hospitalizations.MethodA questionnaire was sent to 732 general practitioners and pediatricians in the Bordeaux area.ResultsThe response rate was 57% (381 GPs and 38 pediatricians). Most of them (71.8%) declared that they received information on the vaccination and more than 80% of them feel that gastroenteritis is a severe disease. However, anti-rotavirus is never prescribed by the majority of them (59.6%) and only 2.6% prescribe it systematically. The reasons are that the patient is not refunded (64.2%), the vaccination timetable is overloaded (53.6%), and there are no recommendations for this vaccination (35.1%). Physicians believe that parents feel gastroenteritis as a benign disease (52.6%) and say that they refuse the vaccination because it is not refunded (77.7%), not mandatory (45.5%), or may have side effects (44.1%). Physicians’ prescription of vaccination is correlated to their information on the vaccination and their feeling about the disease's severity. They would modify their practice if the vaccination was recommended and/or refunded.ConclusionThe main obstacles against anti-rotavirus vaccination are the absence of recommendations and refunding. The recent recommendation for the vaccination and a lower price should lead to its generalization in France.
Journal: Archives de Pédiatrie - Volume 21, Issue 11, November 2014, Pages 1200–1205