کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
---|---|---|---|---|
4148666 | 1272711 | 2009 | 8 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméDepuis la vague d’augmentation de la consommation de cocaïne et de crack aux USA pendant les années 1980-1990, de très nombreuses publications ont été consacrées aux conséquences périnatales de la consommation de cocaïne par les femmes enceintes. Les premières publications ont été très alarmistes en décrivant, le plus souvent sur des cas cliniques, de graves conséquences obstétricales, néonatales et développementales. Les publications récentes sont moins pessimistes mais il s’avère que l’exposition in utero à la cocaïne en elle-même semble bien augmenter la fréquence de complications obstétricales et avoir des conséquences subtiles mais réelles sur le développement de l’enfant. Surtout, il est très difficile, même avec de grandes séries et des analyses statistiques sophistiquées, de distinguer parmi les anomalies observées, ce qui est directement dû à la cocaïne et ce qui est en rapport avec les très nombreux facteurs confondants : le plus souvent, la consommation de cocaïne est associée à la prise d’autres produits licites ou illicites ayant eux-mêmes des conséquences périnatales et en particulier l’alcool et le tabac ; elle est souvent associée à un « style de vie » particulier avec une grande précarité et un suivi médiocre ou nul de la grossesse qui peuvent être responsables de complications périnatales, prématurité surtout avec ses propres risques pour le développement de l’enfant.
SummaryReview of recent publications about perinatal consequences of cocaine use during pregnancy points out that:-dramatic obstetrical, neonatal and developmental abnormalities, reported during 1980-90’, are less frequent in recent cohort studies;-pregnant women who use cocaine or crack, also consume other psychoactive drugs (alcohol, tobacco, benzodiazepines, cannabis, opiates,…) and have a very chaotic life-style; so, it is difficult to distinguish abnormalities caused by cocaine per se, even with numerous cohorts, control groups and multivariate analysis.
Journal: Archives de Pédiatrie - Volume 16, Supplement 1, September 2009, Pages S56-S63