کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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4267821 | 1284847 | 2007 | 11 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméDans les tumeurs germinales non séminomateuses de stade I du testicule, le curage ganglionnaire rétropéritonéal a vu ces 10 dernières années une évolution importante dans sa réalisation technique et dans ses indications. Les grands curages rétropéritonéaux ont laissé place à une chirurgie plus limitée et moins morbide sur le plan sexuel. Les progrès de l'imagerie ont permis de mieux préciser les indications de la chirurgie des masses résiduelles après chimiothérapie. À partir d'une revue de la littérature, nous avons retracé l'évolution des techniques chirurgicales depuis les grands curages rétropéritonéaux jusqu'aux curages plus limités : nerve sparing et nerve preserving, et positionné la place actuelle du curage cœlioscopique. Ces techniques doivent être réalisées au sein d'équipes entraînées, l'objectif principal n'étant pas la préservation nerveuse mais la qualité du curage. Une meilleure connaissance des risques métastatiques rétropéritonéaux a permis de classer les tumeurs germinales non séminomateuses de stade I en trois groupes de risques, et de mieux positionner la place du curage rétropéritonéal. Dans les tumeurs germinales non séminomateuses de stade I, le curage rétropéritonéal garde sa place dans un certain nombre de situations : dans les tumeurs à faible risque pour les patients refusant ou non adaptés aux contraintes de la surveillance ; pour les tumeurs à marqueurs tumoraux normaux au moment du diagnostic initial du fait des difficultés des modalités du suivi ; dans les tumeurs à composante tératomateuse majoritaire avec invasion vasculaire ou lymphatique. Enfin, dans les tumeurs à risque intermédiaire, le curage rétropéritonéal doit être proposé au même titre que la chimiothérapie. La participation du patient est donc importante dans le choix thérapeutique.
The indications and techniques of retroperitoneal lymphadenectomy in stage I non seminomatous germ cell tumours have markedly evolved over the past ten years. A literature review allows noticing that historical radical retroperitoneal dissection has been replaced by more limited techniques, known as nerve sparing and nerve preserving lymph node dissection. Stage I non seminomatous germ cell tumours are classified according to the risk of retroperitoneal lymph node involvement; they constitute three groups: low, intermediate and high risk tumours. Retroperitoneal lymph node dissection is considered for low risk patients in case of non compliance or difficult follow-up, and for intermediate risk patients (vascular invasion with presence of high percentage of teratomatous component).
Journal: Annales d'Urologie - Volume 41, Issue 3, June 2007, Pages 116–126