کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
---|---|---|---|---|
4267858 | 1284854 | 2006 | 4 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméLa tumeur de Buschke-Löwenstein appartient au groupe des carcinomes verruqueux. Plus fréquente chez les hommes et les immunodéprimés, elle se développe au niveau génital ou périanal, réalisant une volumineuse lésion bourgeonnante parfois ulcérée ou fistulisée aux organes voisins. L'histologie est proche de celle d'un condylome acuminé, avec cependant une prolifération plus marquée et une pénétration profonde dans les tissus adjacents mais sans rupture de la membrane basale. Une infection par human papillomavirus (HPV) 6 et 11 est volontiers associée à ces tumeurs. La recherche d'autres infections sexuellement transmissibles associées est nécessaire. Un examen clinique rigoureux et une imagerie complémentaire permettent d'établir un bilan lésionnel précis. Le traitement est avant tout chirurgical, et doit être large du fait du haut potentiel récidivant de la tumeur. Des traitements néoadjuvants à type de chimiothérapie ou immunothérapie mériteraient d'être mieux évalués pour limiter le caractère délabrant de la chirurgie. Le risque de récurrences et la transformation potentielle en carcinome spinocellulaire imposent un suivi régulier de ces patients.
Buschke-Löwenstein tumour is classified as a verrucous carcinoma. It presents like an exophytic tumour of the genital or peri-anal area, with ulceration and sometimes fistulae and sinuses. It is preferentially seen in men and immunocompromised patients. Histological appearance is not far from condyloma acuminata, but with a tendency to compress and displace deeper tissues, without basement membrane disruption. HPV types 6 or 11 are regularly found in association with this tumour. Other STI have to be searched. Physical examination and precise imagery are useful to chose the right treatment regimen. Radical excision is recommended to avoid malignant transformation, but has to be large because of the high number of recurrences. Other treatment modalities such as chemotherapy or imiquimod could be of interest to avoid mutilating surgical interventions. A regular follow-up is necessary because of frequent recurrences and possible malignant transformation.
Journal: Annales d'Urologie - Volume 40, Issue 3, June 2006, Pages 175–178