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Lithiases médicamenteuses
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علوم پزشکی و سلامت پزشکی و دندانپزشکی اورولوژی
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Lithiases médicamenteuses
چکیده انگلیسی

RésuméLes lithiases médicamenteuses représentent 1 à 2% des lithiases rénales. Elles peuvent être divisées en deux catégories : d'une part, celles qui résultent de la cristallisation urinaire d'un médicament ou d'un métabolite peu soluble dont l'excrétion urinaire est importante et, d'autre part, celles liées aux effets métaboliques des médicaments. Les principaux médicaments incriminés actuellement sont l'indinavir, utilisé chez les patients infectés par le VIH, les sulfamides, et plus particulièrement la sulfadiazine, et le triamtérène dont la prescription a beaucoup diminué. Une vingtaine d'autres molécules, parmi lesquelles la silice et certains antibiotiques, ont également été incriminées, essentiellement chez des patients recevant des traitements prolongés à posologies élevées. L'analyse des calculs par des méthodes physiques telles que la spectrométrie infrarouge ou la diffraction des rayons X permet de mettre en évidence le médicament ou ses métabolites dans les calculs. Dans la catégorie liée aux effets métaboliques des médicaments, le diagnostic repose, en particulier, sur l'enquête clinique. L'incidence de ce type de calculs est probablement sous-estimée, en particulier ceux liés à une supplémentation vitaminocalcique ou à un traitement par inhibiteur de l'anhydrase carbonique. Bien que les lithiases médicamenteuses surviennent le plus souvent chez des patients traités au long cours à posologie élevée, il existe également des facteurs de risque liés au patient tels que le pH urinaire, la diurèse et d'autres paramètres permettant de guider le traitement préventif. Une meilleure connaissance de ce type de complication médicamenteuse et des conditions de solubilité des drogues administrées, a fortiori chez les patients à risque, devrait permettre de diminuer l'incidence des lithiases médicamenteuses.

Drug-induced renal calculi represent 1-2% of all renal calculi. They include two categories: those resulting from the urinary crystallisation of a highly excreted, poorly soluble drug or metabolite, and those due to the metabolic effects of a drug. Indinavir, used in HIV-infected patients, sulfonamides, especially sulfadiazine, and triamterene, which is less prescribed today, are the most frequent. Besides these drugs, about twenty other molecules, among them silicate-containing drugs and some antibiotics have been reported in patients receiving high doses or long-term treatments. Calculi analysis by physical methods such as infrared spectroscopy or x-ray diffraction can demonstrate the presence of the drug or its metabolites inside the calculi. In those calculi due to the metabolic effects of a drug, diagnosis relies on both stone analysis and clinical inquiry. Incidence of such calculi is probably underestimated, especially those due to calcium/vitamin D supplements or carbonic anhydrase inhibitors. Drug-induced calculi occur more often during high-dose or long term treatments, but there are also patient-related risk factors in relation to urine pH, urine output and other parameters, which can provide a basis for preventive treatment of such calculi. A better knowledge of these lithogenic complications of treatments and of solubility characteristics of drugs should reduce the incidence of drug-induced nephrolithiasis, especially in patients with identified risk factors.

ناشر
Database: Elsevier - ScienceDirect (ساینس دایرکت)
Journal: Annales d'Urologie - Volume 40, Issue 2, April 2006, Pages 57–68
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