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L’hyper-réflexie autonome (HRA) en pratique urologique
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علوم پزشکی و سلامت پزشکی و دندانپزشکی اورولوژی
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L’hyper-réflexie autonome (HRA) en pratique urologique
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RésuméObjectifDécrire et résumer la physiopathologie, le diagnostic, le traitement et la prévention de l’hyper-réflexie autonome (HRA) dans le contexte de l’urologie.MéthodeRevue de la littérature croisant les termes « HRA » et « urologie », « sélection » et « synthèse » par un urologue et un médecin rééducateur impliqués dans une consultation de neuro-urologie.RésultatsTous les blessés médullaires à partir d’un niveau T6 ont un déséquilibre du système nerveux autonome et sont à risque de décharge sympathique en réponse à des stimuli nociceptifs sous-lésionnels. Ces décharges sympathiques sont à risque de complications graves (crises hypertensives œdème cérébral, hémorragie). Les gestes diagnostics ou thérapeutiques urologiques (en particulier urétro-vésicaux) sont à risque de déclencher des HRA. Une prévention par un remplissage vésical prudent et une analgésie/anesthésie efficace et adaptée (en particulier locorégional par rachianesthésie ou analgésie péridurale) est indispensable. En cas de survenue, la vidange vésicale rapide est une mesure immédiate, l’efficacité des anticalciques (nifédipine) ou des inhibiteurs de l’enzyme de conversion (captopril) sont bien documentés.ConclusionL’hyper-réflexie autonome survient chez les blessés médullaires (niveau thoracique ≥ T6 et constitue une urgence thérapeutique. Les blessés médullaires sont de grands consommateurs de soins urologiques du fait de leur dysfonction vésico-sphinctériennes). Les examens ou les interventions d’urologies sont fréquemment l’élément déclencheur d’un accès d’HRA. Par conséquent, il est important que les urologues connaissent l’HRA et les principes de sa prise en charge en urgence.

SummaryAimTo summarize pathophysiology, diagnosis, treatment and prevention of autonomic dysreflexia (AD) in the field of urology.MethodsShort review of the literature via Pub Med matching terms “AD” and “urology” “summary” and “synthesis” by two practitioners (urology and rehabilitation medicine).ResultsSpinal cord injury above the sixth thoracic level (T6) implies autonomic imbalance and the risk of sympathetic discharge induced by a nociceptive stimulation below lesion level, potentially with severe complications. Urological stimuli are frequently the triggering factors in this population with a high urinary complication rate, so that cautions must take place. Primary preventative strategies consist in the control of nociceptive afferent stimuli even if a complete lesion remains: anesthesia (preferably local regional) must be done in case of therapeutic procedure, or for diagnostic procedure (local anesthesia, except for urodynamic) if a history of severe AD exists. Bladder distension must be reduced to necessary. In acute AD, non-pharmacological strategies must be employed initially (up-right position, secondary prevention). When these actions fail and blood pressure is still at or above 150 mmHg in an adult (less in a child), pharmacological agents are required and nifedipine and captopril are the most commonly used and evidence-based agents.ConclusionSince almost all spinal cord injured patients need urological care, and urological diagnostic or therapeutic interventions can trigger AD, this specific and potentially life threatening condition has to be known by urologist.

ناشر
Database: Elsevier - ScienceDirect (ساینس دایرکت)
Journal: Progrès en Urologie - FMC - Volume 24, Issue 2, June 2014, Pages F51–F54
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