کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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4273815 | 1285210 | 2012 | 4 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméLes tumeurs urothéliales des voies excrétrices urinaires supérieures (TVEUS) peuvent faire l’objet d’un traitement conservateur, dans le cadre d’indications électives ou impératives. Afin de diminuer le risque de récidive et de progression, ce traitement peut être complété par des instillations endocavitaires, principalement de mitomycine C ou de BCG à l’instar de ce qui se fait dans la vessie avec les tumeurs n’inflitrant pas la musculeuse (TVNIM). Deux techniques d’instillation des voies urinaires supérieures ont été décrites : la voie antérograde à travers une sonde de néphrostomie et la voie rétrograde en créant un reflux vésico-urétéral par la mise en place d’une sonde double J. Ces techniques sont réalisables sans risque majeur pour le patient. Les quelques données de la littérature rapportent une efficacité de l’instillation du BCG avec près de 50 % de guérison définitive après traitement de lésions cis, alors que l’effet sur la récidive des lésions Ta/T1 semble moins évident. Toutefois ces résultats sont à envisager avec prudence car il s’agit de séries de cas limités avec un faible niveau de preuve.
SummaryUrothelial carcinoma of the upper urinary tract (UUT-UC) can be treated with a nephron-sparing strategy, for elective or imperative indications. To reduce the risk of recurrence and progression, this treatment can be supplemented by intracavitary instillation, mainly mitomycin C and BCG as it can be done in non-muscle-invasive bladder cancer (NMIBC). Two techniques have been described in the literature: antegrade perfusion through a nephrostomy tube or retrograde perfusion using vesicoureteral reflux created by a double J stent. Adjuvant topical therapy seems to be safe. The few literature data report an efficacy of BCG with nearly 50% of complete cure after treatment for cis lesions, whereas the effects on recurrence for Ta/T1 lesions are less obvious. However the level of evidence is low, as we deal mainly with retrospective case series.
Journal: Progrès en Urologie - FMC - Volume 22, Issue 4, December 2012, Pages F115–F118