Siluro-Devonian miospore biostratigraphy of the Urubu River area, western Amazon Basin, northern Brazil

Well-preserved miospores have been observed in the Urubu River area from the western part of the Amazon Basin, northern Brazil, in rocks belonging to the uppermost Pitinga and Manacapuru Formations. A previous palynological work based on chitinozoans has dated these strata as Late Ludlow, Early Pridoli and Early Lochkovian. Although samples are relatively poor in miospores, the present study reveals the most diversified Silurian–Earliest Lochkovian palynoflora ever reported from South America, an interval where miospore information is still very rare. Sixty-four species have been identified, of which two are new (Artemopyra urubuense and Retusotriletes amazonensis). One single specimen attributed to the genus Grandispora, identical to unpublished forms identified by one of us (P.S.) in Lochkovian sections of Saudi Arabia, has been found in a Lochkovian sample from the Urubu River. These constitute the oldest geological record of Grandispora. Among the abundant acritarchs, specimens of the genus Schizocystia have been observed for the first time in pre-Devonian rocks.Although the Late Silurian–Early Lochkovian miospore biostratigraphy is still in its infancy in South America, it seems that Amazon Basin assemblages do not show significant differences in composition in comparison to coeval palynofloras from other areas of northwestern Gondwana. This is surprising since the miospore localities under consideration are widely distributed over high to low paleolatitudes, i.e. from cool temperate to dry subtropical belts. Conversely, Siluro-Devonian Gondwanan assemblages differ considerably from the contemporary palynofloras of the Old Red Sandstone Continent and adjacent areas, thus contradicting recent phytogeographic interpretations based on megafloras.

RésuméDes miospores bien préservées ont été observées dans la région de la rivière Urubu, dans la partie ouest du Bassin d’Amazonie, au nord du Brésil, dans des couches appartenant à la partie supérieure de la Formation de Pitinga et à la Formation de Manacapuru. Une étude palynologique précédente, basée sur les chitinozoaires, a permis de dater les échantillons palynologiques comme étant respectivement d’âge Ludlovien supérieur, Pridoli inférieur et Lochkovien inférieur. Bien que les échantillons soient relativement pauvres en spécimens de miospores, la présente étude porte sur les assemblages les plus diversifiés de la limite siluro-dévonienne observés jusqu’à présent en Amérique du sud où les informations sur les miospores de ces niveaux stratigraphiques sont encore rares. Soixante-quatre espèces ont été identifiées, parmi lesquelles deux nouvelles espèces sont décrites (Artemopyra urubuense et Retusotriletes amazonensis). Un spécimen attribué au genre Grandispora, identique à d’autres spécimens non publiés et identifiés en Arabie Saoudite par l’un de nous (P.S.), a été découvert dans un des échantillons lochkoviens de la rivière Urubu. Ils constituent les plus anciennes observations géologiques de spécimens de Grandispora. Parmi les abondants acritarches, des spécimens du genre Schizocystia ont été observés pour la première fois dans des couches plus anciennes que le Dévonien.Quoique les analyses palynologiques biostratigraphiques basées sur les miospores à la limite siluro-dévonienne soient encore peu développées en Amérique du Sud, il semblerait que la composition des assemblages en miospores en provenance d’Amazonie ne montre guère de différences significatives par rapport à ceux qui lui sont contemporains dans d’autres régions du nord-ouest gondwanien. Cela pourrait paraître surprenant puisque les localités contenant des miospores sont réparties depuis des régions allant de hautes à basses latitudes, depuis des climats tempérés froids à des climats secs subtropicaux. Par ailleurs, les assemblages du Gondwana montrent de nombreuses différences avec les assemblages du Continent des Vieux Grès Rouges et des ses régions limitrophes, contredisant certaines hypothèses phytogéographiques basées sur la mégaflore.

ResumenMiosporas bien preservadas han sido registradas en rocas de la parte superior de la Formación Pitinga y en la Formación Manacapuru, en la región del Río Urubu, situada en la parte oeste de la Cuenca del Amazonas, norte de Brasil. Una contribución palinológica previa, basada en el estudio de quitinozoos, permitió asignar los estratos portadores al Ludloviano tardío, Pridoliano temprano y Lochkoviano temprano. A pesar de que las muestras son relativamente pobres en número de especímenes, el presente trabajo muestra la palinoflora del Silúrico-Lochkoviano temprano más diversa registrada hasta el presente en América del Sur, continente donde la información sobre mioesporas de este intervalo estratigráfico es aún escasa. Se han identificado sesenta y cuatro especies entre la cuales se describen dos nuevas especies (Artemopyra urubuense y Retusotriletes amazonensis).Un único espécimen atribuido al género Grandispora, idéntico a especimenes inéditos hallados en estratos lochkovianos de Arabia Saudita por uno de los autores (PS), ha sido encontrado en una de las muestras de edad lochkoviana del Río Urubu. Este constituye el registro geológico más antiguo de Grandispora. Entre los abundantes acritarcos presentes, especimenes del género Schizocystia se encuentran por primera vez en estratos más antiguos que devónicos.Si bien los estudios biostratigráficos de mioesporas del Silúrico-Lochkoviano temprano en América del Sur se hallan en sus primeras etapas, las asociaciones de la Cuenca del Amazonas no parecen mostrar diferencias significativas de composición, respecto a asociaciones coetáneas de otras áreas del noroeste de Gondwana. Esto puede resultar sorprendente dado que las localidades con mioesporas consideradas se encuentran ampliamente distribuidas en latitudes altas a bajas, desde climas templados fríos a climas secos subtropicales. Por otra parte, las asociaciones gondwánicas siluro-devónicas difieren considerablemente de las palinofloras contemporáneas del Continente de las Viejas Areniscas Rojas y sus regiones adyacentes, en contradicción con interpretaciones fitogeográficas recientes basadas en megafloras.