کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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4748405 | 1360104 | 2010 | 18 صفحه PDF | دانلود رایگان |

A biostratigraphic study based on calcareous nannofossils was performed on the Ravin du Bès section (Bas Auran area, SE France). Semi-quantitative estimates of total nannofossil and single species abundances showed that calcareous nannofloras are rare to common and their preservation is poor to moderate. The following biohorizons were identified and calibrated to ammonite biozonation: the first occurrence (FO) of Watznaueria aff. W. communis, the FO of Pseudoconus enigma; the FO of “Rucinolithus”; the last occurrence (LO) of Carinolithus magharensis; the FO of Stephanolithion speciosum octum and the FO of Watznaueria barnesiae. These results confirm that calcareous nannofossils are good biostratigraphic markers for the Bajocian/Bathonian boundary interval. Moreover, the occurrence of P. enigma allows a direct calibration between Tethyan and Boreal nannofossil events and biozones. Morphometric analyses were performed on the W. communis–W. barnesiae group in order to quantify changes between the two taxa. The intermediate form W. aff. W. communis has been identified; it comprises coccoliths very similar to W. communis, but with central area length ≤ 0.9 μm. This study allowed the detailed reconstruction of the evolutionary trends from W. communis to W. barnesiae: the intermediate taxon W. aff. W. communis appears abruptly in the latest Bajocian and persists after the FO of W. barnesiae in the earliest Bathonian. Our results support the model of punctuated equilibrium rather than a phyletic gradualism. The finding of “Rucinolithus” morphotypes, very similar to the Cretaceous taxa R. terebrodentarius and R. terebrodentarius youngii, is intriguing. They might represent nannoliths strongly affected by a recurrent “Lazarus effect” or be diagenetic artifacts or of bacterial bioprecipitation.
RésuméUne étude biostratigraphique basée sur les nannofossiles calcaires a été effectuée sur la coupe du Ravin du Bès (Bas Auran, Bassin Subalpin, SE France). Une analyse semi-quantitative de l’abondance totale et de l’abondance des différentes espèces de nannofossiles calcaires montre que la nannoflore est rare à commune et que sa préservation est mauvaise à moyenne. Différents horizons ont été identifiés et calibrés par rapport à la biozonation des ammonites. Ces horizons sont dans l’ordre stratigraphique : première apparition (FO) de Watznaueria aff. W. communis ; FO de Pseudoconus enigma ; FO de « Rucinolithus » ; dernière apparition (LO) de Carinolithus magharensis ; FO de Stephanolithion speciosum octum ; FO de Watznaueria barnesiae. Ces résultats confirment que les nannofossiles calcaires sont de bons marqueurs biostratigraphiques pour l’intervalle recouvrant la limite Bajocien/Bathonien. De plus, la première apparition de P. enigma permet une calibration directe entre les bioévénements et les biozones à nannofossiles calcaires des domaines téthysien et boréal. Des analyses biométriques ont été réalisées sur le groupe W. communis–W. barnesiae afin de quantifier les changements entre les deux taxons. Une forme intermédiaire, W. aff. W. communis, a été identifiée. Elle comprend des coccolithes très similaires à ceux de W. communis, mais avec une aire centrale de taille inférieure ou égale à 0,9 μm. Cette étude permet une reconstruction détaillée des tendances évolutives depuis W. communis jusqu’à W. barnesiae : le taxon intermédiaire W. aff. W. communis apparaît brutalement au Bajocien terminal et persiste après la première apparition de W. barnesiae au début du Bathonien. Nos résultats supportent plutôt un modèle d’équilibres ponctués qu’un gradualisme phylétique. La découverte de morphotypes de « Rucinolithus », très similaires aux taxons du Crétacé, R. terebrodentarius et R. terebrodentarius youngii, est surprenante. Ces formes pourraient représenter des nannolithes fortement affectés par un « effet Lazare » récurrent, ou des artéfacts d’origine diagénétique, ou des bioprécipitations d’origine bactérienne.
Journal: Geobios - Volume 43, Issue 1, January–February 2010, Pages 59–76