“Earliest Zanclean age for the Colombacci and uppermost Di Tetto formations of the « latest Messinian » northern Apennines: New palaeoenvironmental data from the Maccarone section (Marche Province, Italy)” by Popescu et al. (2007) Geobios 40 (359–373)

Two possible alternative interpretations of the claimed Zanclean age (Popescu et al., 2007) of two historical lithostratigraphic units of the Northern Apennines, usually referred to as Late Messinian in age and recording the so called Lagomare final event of the Messinian salinity crisis (MSC), are here discussed. The wrong age attribution of the Colombacci and “tetto” Fms. is ruled out based on data from the Maccarone and other sections showing that the Colombacci-Argille Azzurre Fm. boundary is basin wide synchronous and coincident with the Miocene-Pliocene boundary as far as it has been formally defined in the Eraclea Minoa GSSP. Alternatively, the opportunity of emending the Zanclean GSSP to a stratigraphically lower horizon recording the first evidence of marine influences in the Mediterranean following the MSC peak, seems not suitable, as (1) the marine signature of uppermost Messinian deposits is weak and still controversial and (2) no significant bio- and magnetostratigraphic events, well chronologically defined and recognizable at a global scale appear to be available to such a purpose.

RésuméDeux interprétations possibles sont discutées à la suite de la toute récente attribution de deux unités lithostratigraphiques historiques des Apennins septentrionaux du Messinien supérieur au Zancléen, unités qui enregistrent l’événement du Lagomare à la fin de la crise de salinité messinienne (CSM). La supposée mauvaise attribution chronologique initiale des formations Colombacci et « tetto » résulte des données de Maccarone ainsi que d’autres sections qui suggèrent que la limite entre les formations Colombacci-Argille Azzurre est synchrone à l’échelle du bassin et coïncident avec la limite Miocène-Pliocène tout comme formellement établie dans le GSSP à Eraclea Minoa. Alternativement, l’opportunité d’étendre le Zancléen défini par le GSSP à un niveau inférieur correspondant à l’enregistrement des premiers influx marins en Méditerranée après le pic de la CSM ne semble pas convenable car (1) la signature marine dans les dépôts du Messinien supérieur est faible et encore controversée, et (2) nous manquons d’événements bio- et magnétostratigraphiques chronologiquement bien établis et reconnaissables à l’échelle globale pour corroborer cette proposition.