Cenomanian–Early Turonian Ostracoda of the shallow marine carbonate platform sequence at west central Sinai: Biostratigraphy, paleobathymetry and paleobiogeography

The Cenomanian–Lower Turonian succession exposed in west central Sinai is carefully studied for their ostracode content. The Raha and Abu Qada Formations were studied in 4 sections. Their ostracode content includes the recognition of 70 species belonging to 34 genera. One species is considered as new (Spinoleberis grosdidieri n. sp.). The vertical distribution of the ostracodes in the sections enables the detection of four local biostratigraphic zones with a Barren Interzone in between. In terms of paleobathymetry, each studied sequence reveals deposition on a shallow reefal carbonate platform of less than 100 m depth. The flourishing of cytherellids in repeated intervals refers to kenoxic events within the Cenomanian section. These events are enhanced just below the Cenomanian–Turonian boundary referring to the Oceanic Anoxic Event 2. The wide paleobiogeographic distribution of the recorded Cenomanian ostracodes reveals that there was a direct connection throughout the Southern Tethyan Realm countries. Also, there was a migration path between the Southern Tethyan bioprovince and the West African bioprovince during the Cenomanian via the Trans-Saharan Seaway and along the Atlantic coast of West Africa.

RésuméLa série du Cénomanien - Turonien inférieur exposée dans le center-ouest du Sinaï est soigneusement étudiée pour son contenu en ostracodes. Les formations de Raha et d’Abou Qada ont été étudiées le long de 4 coupes. L’étude des ostracodes a conduit à la détermination de 70 espèces appartenant à 34 genres. Une espèce est considérée comme nouvelle (Spinoleberis grosdidieri n. sp.). La distribution verticale des ostracodes dans les coupes étudiée permet la reconnaissance de quatre biozones locales, avec une interzone stérile entre eux. En termes de paléobathymétrie chaque série étudiée révèle un dépôt sur une plate-forme carbonatée récifale inférieure à 100 m de profondeur. La prolifération des cytherellidés à des intervalles répétés atteste de la présence d’événements kenoxiques au sein de la série cénomanienne. Ces événements deviennent de plus en plus importants juste en dessous de la limite Cénomanien - Turonien se référant à l’événement d’anoxie océanique 2. La large distribution paléobiogéographique des ostracodes cénomaniens enregistrés suggère l’existence d’une connexion directe à travers les pays de la branche Sud de la Téthys. En outre, il y avait un chemin de migration entre le sud de la Téthys et la bioprovince ouest africaine au cours du Cénomanien via la voie transaharienne maritime et le long de la côte atlantique de l’Afrique occidentale.