Having fewer children makes it possible to educate them all: an ethnographic study of fertility decline in north-western Tigray, Ethiopia

Education is presumed to play a decisive role in decreasing fertility rates. This article is about the role of education and other factors in fertility decline in the context of current Ethiopian policies on population and sustainable development, based on an ethnographic study of women’s agency and girls’ pursuit of education in one semi-urban and one rural area in north-western Tigray, in northern Ethiopia. Long-term environmental insecurity and scarcity of arable land for the younger generation in this area serve as important background. Another central issue in the study was the religious conditioning of women’s choices, which stood out most clearly in the case of contraceptive use. The research consisted of in-depth, semi-structured interviews in 2008 with 25 purposively selected women from three generations, based on their life histories, linked with participatory observation and extended informal dialogue with women at different points during 2008–12. A smaller household survey with 170 women and a task-based, education survey with 200 female and male students were also conducted in 2009. In those cases where women’s contestations of the authority of the Orthodox Christian priests concurred with current Ethiopian policies on fertility decline, this was based on what women defined as their own authority in reproductive matters linked with flexible adaptation to their life-situations.

RésuméL’éducation est supposée contribuer grandement à la baisse des taux de fécondité. Cet article se rapporte au rôle de l’éducation et d’autres facteurs dans la diminution de la fécondité, dans le contexte des politiques éthiopiennes actuelles sur la population et le développement durable, sur la base d’une étude ethnographique relative à l’action des femmes et la recherche de l’éducation par les filles dans une zone semi-urbaine et une zone rurale au nord-ouest du Tigré, en Éthiopie septentrionale. L’insécurité environnementale à long terme et la rareté des terres arables pour la jeune génération dans cette région sert de toile de fond. Un autre point central dans l’étude était le conditionnement religieux des choix des femmes, particulièrement évident pour l’emploi de contraceptifs. La recherche consistait en entretiens semi-structurés approfondis menés en 2008 avec 25 femmes choisies à cet effet sur trois générations, en fonction de leur histoire personnelle, liés à une observation participative et un dialogue informel étendu avec des femmes à plusieurs reprises de 2008 à 2012. Une plus petite enquête auprès des ménages avec 170 femmes et une enquête sur l’éducation centrée sur les tâches avec 200 étudiants masculins et féminins ont aussi été menées en 2009. Dans les cas où la contestation par les femmes de l’autorité des prêtres coïncidait avec les politiques éthiopiennes sur la baisse de la fécondité, cette concomitance était fondée sur ce que les femmes définissaient comme leur propre autorité en matière de questions génésiques, liée à leur adaptation souple à leur propre situation.

ResumenSe supone que la educación desempeñe un papel decisivo en reducir las tasas de fertilidad. Este artículo trata sobre el papel de la educación y otros factores en la disminución de la fertilidad en el contexto de las políticas actuales de Etiopía sobre población y desarrollo sostenible; se basa en un estudio etnográfico sobre la agencia de las mujeres y la lucha de las niñas por obtener una educación, en una zona semiurbana y una zona rural del noroeste de Tigray, en Etiopía septentrional. La inseguridad ambiental a largo plazo y la escasez de tierras de cultivo para la juventud de esta región constituyen importantes antecedentes. Otro asunto central del estudio fue el condicionamiento religioso de las mujeres en cuanto a sus opciones, el cual se destacó más en el caso del uso de anticonceptivos. La investigación consistió en entrevistas semiestructuradas realizadas en 2008 con 25 mujeres seleccionadas adrede de tres generaciones, en base a la historia de su vida, vinculadas con observación participante y diálogo informal extendido en diferentes momentos desde 2008 hasta 2012. Además, en 2009 se realizó una encuesta domiciliaria más pequeña con 170 mujeres y una encuesta sobre enseñanza basada en tareas, con 200 estudiantes de sexo femenino y masculino. En los casos en que la disputa de las mujeres respecto a la autoridad de los curas coincidió con las políticas actuales de Etiopía respecto al descenso en la fertilidad, esto se basó en lo que las mujeres definieron como su propia autoridad en asuntos reproductivos, vinculada con una adaptación flexible a las circunstancias de su vida.