Health Services for Survivors of Gender-Based Violence in Northern Uganda: A Qualitative Study

The 20-year war in northern Uganda has resulted in up to 1.7 million people being internally displaced, and impoverishment and vulnerability to violence amongst the civilian population. This qualitative study examined the status of health services available for the survivors of gender-based violence in the Gulu district, northern Uganda. Semi-structured interviews were carried out in 2006 with 26 experts on gender-based violence and general health providers, and availability of medical supplies was reviewed. The Inter-Agency Standing Committee (IASC) guidelines on gender-based violence interventions in humanitarian settings were used to prepare the interview guides and analyse the findings. Some legislation and programmes do exist on gender-based violence. However, health facilities lacked sufficiently qualified staff and medical supplies to adequately detect and manage survivors, and confidential treatment and counselling could not be ensured. There was inter-sectoral collaboration, but greater resources are required to increase coverage and effectiveness of services. Intimate partner violence, sexual abuse of girls aged under 18, sexual harassment and early and forced marriage may be more common than rape by strangers. As the IASC guidelines focus on sexual violence by strangers and do not address other forms of gender-based violence, we suggest the need to explore this issue further to determine whether a broader concept of gender-based violence should be incorporated into the guidelines.

RésuméLa guerre qui sévit depuis 20 ans au nord de l'Ouganda a déplacé jusqu'à 1,7 million de personnes à l'intérieur du pays, et appauvri la population civile, la rendant vulnérable à la violence. Cette étude qualitative a examiné les services de santé pour les victimes de violence sexiste dans le district de Gulu, au nord de l'Ouganda. Des entretiens semi-structurés ont été menés en 2006 avec 26 experts sur la violence sexiste et des soignants généralistes, et on a évalué la disponibilité des fournitures médicales. Les Directives du Comité permanent interorganisations (IASC) sur les interventions contre la violence sexiste dans les situations de crise humanitaire ont été utilisées pour préparer les guides d'entretien et analyser les données. Quelques lois et programmes traitent de la violence sexiste. Néanmoins, les centres de santé manquaient de personnel suffisamment qualifié et de fournitures médicales pour détecter et prendre correctement en charge les victimes ; le traitement et le conseil confidentiels ne pouvaient être garantis. Il existait une collaboration intersectorielle, mais davantage de ressources sont nécessaires pour élargir la couverture et relever l'efficacité des services. La violence du fait des partenaires intimes, l'abus sexuel de mineures, le harcèlement sexuel et les mariages précoces forcés sont peut-être plus fréquents que les viols perpétrés par des inconnus. Puisque les directives de l'IASC se centrent sur les actes de violence sexuelle d'inconnus et n'abordent pas d'autres formes de violence sexiste, nous pensons qu'il faut approfondir cette question pour déterminer s'il faut inclure un concept plus large de violence sexiste dans les directives.

ResumenLa guerra de 20 años en Uganda septentrional ha ocasionado el desplazamiento interno de 1.7 millones de personas, así como empobrecimiento y vulnerabilidad a la violencia entre la población civil. Este estudio cualitativo examinó el estado de los servicios de salud disponibles para las sobrevivientes de violencia basada en género, en el distrito Gulu de Uganda septentrional. En 2006, se realizaron entrevistas semiestructuradas con 26 expertos en violencia basada en género y prestadores de servicios de salud, y se analizó la disponibilidad de suministros médicos. A fin de preparar las guías de las entrevistas y analizar los resultados, se utilizaron las directrices del Comité Interinstitucional Permanente (IASC) respecto a las intervenciones relacionadas con la violencia basada en género en ámbitos humanitarios. Aunque existen algunos programas y legislación sobre este tipo de violencia, los establecimientos de salud carecían de personal suficientemente calificado y suministros médicos para detectar y manejar adecuadamente a las sobrevivientes, y no se podía garantizar tratamiento y consejería confidenciales. Hubo colaboración intersectorial, pero se necesitan más recursos para ampliar la cobertura y eficacia de los servicios. La violencia entre parejas íntimas, el abuso sexual de niñas menores de 18 años, el acoso sexual y el matrimonio temprano y forzado posiblemente sean más comunes que la violación perpetrada por extraños. Dado que las directrices del IASC se centran en la violencia sexual por extraños y no tratan otras formas de violencia basada en género, sugerimos explorar más este asunto para determinar si se debe incorporar en éstas un concepto más amplio de la violencia basada en género.