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The unfreedom of assisted suicide: How the right to die undermines autonomy
ترجمه فارسی عنوان
عدم آزادی کمک به خودکشی: چگونه حق مرگ می تواند استقلال را تضعیف کند
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موضوعات مرتبط
علوم پزشکی و سلامت پزشکی و دندانپزشکی مراقبت های ویژه و مراقبتهای ویژه پزشکی
چکیده انگلیسی

SummaryObjectivesMy objective in the following article is to explicate the libertarian case against legalizing assisted suicide/dying.NewsThere is a broad discussion throughout many countries in the West that will continue into the foreseeable future about whether or not assisted suicide/dying will increase human happiness by decreasing suffering. Understandably, many of the articles address the issue from a medical standpoint but, at the same time, they assume that freedom will increase with legalization. This article is critical of that assumption and shows that, in fact, the individual autonomy purportedly increased by assisted suicide will in fact decrease. Much of the anti-assisted suicide/dying literature stresses the danger of legalization to individuals who might be wrongly put to death. This article stresses the dangers to general freedoms that will accompany a law that sets objective criteria for suicide, which is a subjective decision. The possibility of suicide extends subjective freedom and in some ways defines human freedom inherent in the individual, competent adult. Life, for those who are not slaves, children or incompetent, is a choice. But laws that make assisting suicide possible undermine freedom by limiting the ‘right to die’ to a small group, segregated from the rest of the moral community by objective criteria. Legalization will subject the choice to strict criteria and insisting that the decision to die is validated by the state. The state – rather than the individual – is the ‘final judge’, to use John Stuart Mill's term. Institutionalization of assisted suicide, by reducing suicide to a medical option, separates freedom to terminate one's own existence from responsibility for the act. Responsibility is, as Jean-Paul Sartre noted, ‘simply the logical requirement of the consequences of our freedom’. Without responsibility, we are no longer the authors of our lives but are subject to forces beyond our control.Prospects and projectsThis article is part of an ongoing discussion about the possibility of legalizing assisted suicide/dying.Conclusion (commented)What is at stake is not the ‘right to die’ but the conception of the individual as the ‘final judge’, the moral arbiter of his destiny, along with the many freedoms based on such a conception. The right to refuse medical treatment and other liberties that assume the moral freedom and responsibility of the individual are at stake. This article gives an indication that libertarians have much reason to oppose the legalization of assisted suicide/dying.

RésuméObjectifMon objectif est d’expliquer le cas libertaire contre la légalisation du suicide assisté/aide à la mort.NouvellesIl y a un large débat dans de nombreux pays de l’Ouest qui se poursuivra pour savoir si oui ou non le suicide assisté/aide à la mort va augmenter le bonheur humain en diminuant la souffrance. Naturellement, de nombreux articles abordent la question d’un point de vue médical, mais, dans le même temps, ils supposent que la liberté va augmenter avec la légalisation. Cet article adopte une position critique et montre qu’en fait, l’autonomie de l’individu prétendument augmentée avec le suicide assisté en réalité diminue. Une grande partie de la littérature anti-suicide assisté souligne le danger de la légalisation pour des personnes qui pourraient être mises à mort à tort. Cet article souligne les dangers pour les libertés générales d’une loi qui établirait des critères objectifs pour le suicide, qui est une décision subjective. La possibilité d’un suicide étend la liberté subjective et à certains égards définit la liberté humaine inhérente à toute personne adulte responsable. La vie, pour ceux qui ne sont pas des esclaves, des enfants ou incompétents, est un choix. Mais les lois qui rendent possible l’aide au suicide sape la liberté en limitant le « droit de mourir » à un petit groupe, séparés du reste de la communauté morale par des critères objectifs. La légalisation va soumettre le choix des critères stricts et insiste sur le fait que la décision de mourir est validée par l’État. L’État – plutôt que l’individu – est le « juge final », pour reprendre l’expression de John Stuart Mill. L’institutionnalisation du suicide assisté, en réduisant le suicide à une option médicale, sépare la liberté de mettre fin à sa propre existence de la responsabilité de l’acte. La responsabilité est, comme Jean-Paul Sartre a noté, « tout simplement l’exigence logique des conséquences de notre liberté ». Sans responsabilité, nous ne sommes plus les auteurs de nos vies, nous sommes soumis à des forces qui échappent à notre contrôle.Perspectives et projetsCet article fait partie d’une discussion en cours sur la possibilité de légaliser le suicide assisté.Conclusion (commenté)Ce qui est en jeu n’est pas le « droit de mourir », mais la conception de l’individu comme « juge final », l’arbitre moral de son destin, avec les nombreuses libertés fondées sur une telle conception. Le droit de refuser un traitement médical et d’autres libertés qui supposent la liberté morale et la responsabilité de l’individu sont en jeu. Cet article donne une indication sur les nombreuses raisons que les libertaires ont de s’opposer à la légalisation du suicide assisté.

ناشر
Database: Elsevier - ScienceDirect (ساینس دایرکت)
Journal: Ethics, Medicine and Public Health - Volume 1, Issue 4, October–December 2015, Pages 494–502
نویسندگان
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