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عنوان انگلیسی مقاله ISI
Justifying a duty to suicide
ترجمه فارسی عنوان
توجیه یک وظیفه برای خودکشی
کلمات کلیدی
وظیفه؛ باند؛ حقوق؛ SuicideDevoir؛ تعهد؛ خود کشی
موضوعات مرتبط
علوم پزشکی و سلامت پزشکی و دندانپزشکی مراقبت های ویژه و مراقبتهای ویژه پزشکی
چکیده انگلیسی

SummaryAsserting that there are mandatory suicides is a controversial claim to make, to say the least. The idea that some people have an obligation to end their own lives creates a visceral reaction in its apparent attack on the central moral tenets of respecting life and people for the intrinsically valuable entities they are. Moreover, there is a well-justified fear that some despicable groups might take advantage of such a position in their attempts to eliminate what they consider to be undesirable populations in their community. Given the conventional view that these populations are generally the most vulnerable, believing that there is a mandatory duty for vulnerable, persecuted populations to suicide would plausibly make the person holding such a position a moral monster to be roundly condemned. The issue of obligatory death, however, deserves far more serious consideration than generally given because it is not a simple view with obvious conclusions. The very arguments used against duties to die or suicide can be shown to support such obligations in certain increasingly common situations. In this article, I will develop the philosophical justifications for mandatory suicide based on Gillian Bennett's suicide letter. The letter shows the practical reasoning that many reasonable people facing end of life decisions use to justify, and more importantly, explain to others why they are going to take their own lives on their own terms. Bennett's message serves not only as a foundation to developing critical arguments but as a grounding of the emotional, reasonable humanity involved in these tragic situations. In what follows, seven arguments for suicide duties will be considered. Some, such as the Rights’ Argument, will be found deficient based on the existential implausibility of the rights existing, as Jeremy Bentham pointed out approximately 200 years ago. Others, such as the Consequentialist Argument, are far more plausible in that they appeal to our intellectual desire to use the most objective, rational approach to solving ethical quandaries that literally involved life and death decisions. The problem, however, is that consequentialism denies the very foundation of morality in that it treats intrinsically valuable entities, i.e., persons, as mere objects. What might be surprising to many is that the most convincing arguments suicide duty are built upon moral foundation that most people think are the most hostile to any such obligation. However, care ethics, narrative ethics, and even Kantianism can justify a duty to die if certain conditions obtain. In fact, these theories show far more humanity to those who are facing the existential decision to remain alive or to end their lives. The Kantian Argument, for instance, can justify a suicide only in those instances in which the person faces the moral dilemma of sacrificing her physical life as the only way to preserve her human dignity, or continuing to physically live even though her dignity has been destroyed by an unethical choice she made or implemented. Of course, the latter is an irrational action to take. The Care Ethics and Narrative Arguments are based far more on subjective grounds, including personal relationships that create attendant obligations or existential choices the person makes to be a particular type of person with a particular history. Finally, it should not be thought that any one of the suicide duty arguments cover every situation or must be used on their own. In the final section, a compromise argument is developed that uses elements of all the plausible justifications for an obligation to die. The power of this argument makes it far more difficult for anyone to claim that there are not real instances in which a person has a duty to take his own life.

RésuméDire que le suicide peut être obligatoire est évidemment une affirmation controversée. En attaquant le principe moral du respect pour la vie et pour la valeur intrinsèque des êtres humains, la proposition que certaines personnes ont l’obligation de mettre fin à leur propre vie provoque une réaction viscérale. En outre, on aurait raison de craindre que certains groupes méprisables pourraient profiter d’une telle proposition pour justifier leurs efforts d’éliminer des populations qu’ils considèrent indésirables. Compte tenu du point de vue conventionnel que ces populations-ci sont généralement parmi les plus vulnérables, on devrait condamner vivement celui qui propose qu’elles pourraient avoir un devoir de suicide obligatoire. La question de la mort obligatoire, cependant, mérite un examen approfondi parce qu’il ne s’agit pas d’une perspective simple dont les conclusions sont évidentes. Les mêmes arguments utilisés contre le suicide et le devoir de mourir peuvent, également, soutenir ces obligations dans certaines situations qui d’ailleurs sont de plus en plus communs. Dans cet article, je vais développer les justifications philosophiques pour le suicide obligatoire basées sur la lettre de suicide de Gillian Bennett. Cette lettre indique le raisonnement pratique de beaucoup de gens raisonnables qui se trouvent obliger de prendre des décisions de fin de vie, et elle montre la façon dont ils utilisent ce raisonnement pour justifier et expliquer aux autres pourquoi ils ont choisi le suicide selon leurs propres termes. Le message de Bennett sert de base pour développer des arguments critiques mais il exprime aussi – dans toute son émotion et sa rationalité – l’humanité qui éclaire ces situations tragiques. Dans ce qui suit, on examine sept arguments pour le devoir de suicide. Certains, comme l’argument dérivé des droits de l’homme, seront insuffisants à cause de l’invraisemblance existentielle de l’existence de ces droits, comme Jeremy Bentham a fait remarquer il y a environ 200 ans. D’autres, comme l’argument conséquentialiste, sont beaucoup plus plausibles en ce qu’ils font appel à notre désir intellectuel d’utiliser l’approche la plus objective et rationnelle pour résoudre les dilemmes éthiques impliqués dans les décisions de vie et de mort. Le problème, cependant, c’est que le conséquentialisme nie la fondation même de la morale en traitant les entités ayant une valeur intrinsèque, à savoir, des personnes, comme de simples objets. Ce qui pourrait surprendre c’est que les arguments les plus convaincants pour soutenir le devoir de suicide sont construits depuis des principes moraux que l’on dirait hostiles à une telle obligation. Toutefois l’éthique des soins, l’éthique narrative et même le kantisme peuvent justifier un devoir de mourir si certaines conditions sont remplies. En fait, ces théories montrent beaucoup plus d’humanité envers ceux qui sont confrontés à la décision existentielle de rester en vie ou d’y mettre fin. L’argument de Kant, par exemple, ne peut justifier un suicide que dans le cas où la personne doit faire face au dilemme moral de sacrifier la vie physique comme seul moyen de préserver sa dignité humaine ou de continuer à vivre même si sa dignité est détruite par un choix qui va à l’encontre de l’éthique. Bien sûr, ce dernier choix est une action irrationnelle. L’éthique des soins et les arguments narratifs s’appuient plus sur des motifs subjectifs, y compris les relations personnelles qui créent des obligations concomitantes ou des choix existentiels que l’on fait afin de se définir comme un certain type personne ayant avec une certaine sorte d’histoire. Enfin, il ne faut pas croire qu’un seul des arguments pour soutenir le devoir de suicide suffit pour toutes les situations. Dans la dernière section, un argument de compromis est élaboré qui réunit certains éléments de toutes les justifications plausibles pour une obligation de mourir. La force de cet argument rend beaucoup plus difficile l’affirmation qu’il n’y a pas de véritables cas où un individu ait le devoir de mettre fin à sa propre vie.

ناشر
Database: Elsevier - ScienceDirect (ساینس دایرکت)
Journal: Ethics, Medicine and Public Health - Volume 1, Issue 4, October–December 2015, Pages 532–542
نویسندگان
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