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Use of random versus apheresis platelet concentrates
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علوم زیستی و بیوفناوری ایمنی شناسی و میکروب شناسی ایمونولوژی
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Use of random versus apheresis platelet concentrates
چکیده انگلیسی

The respective use of random (RPC) and apheresis (APC) platelet concentrates is highly heterogeneous among countries, ranging from 10 to 98% RPC in countries supposed to provide a similar transfusion service to patients. Moreover, when considering each country in the past 10 years, one can observe that some have changed their policy, switching from a majority of APC to RPC or vice versa. This presentation intends to analyse which factors may impact such decisions. For many years, the only available platelet component was a RPC obtained from whole blood donation by a two centrifugation steps process, the “platelet rich plasma” or PRP method. Since the beginning of the 1970s, APCs became available, with in fact many different techniques leading to many APCs that may not be equivalent. Since the end of the 1980s, a new method of RPC preparation was developed, using the buffy-coat (BC–PC), providing a blood component with highly preserved platelet functions as compared to RPCs prepared by the PRP technique. Finally, the use of each of these components either native, or leuco-reduced, or suspended in a storage solution, or processed with a pathogen inactivation technique adds new layers of complexity to compare them. Innumerable references can be found in the literature describing in vitro functional parameters of platelet concentrates. Although it is clear that BC–RPC retain much more their in vitro functions than PRP–RPC, indicating that no one should use the latter any more, it is much more difficult to distinguish differences between other PCs. Conversely, only a very few studies have been published related to a comparison of clinical efficacy of RPC versus APC, the endpoints being mainly CCI. Similarly to the in vitro studies, although RPC prepared with the PRP method show the lowest CCIs, no clear difference exists between “modern” RPC and APC. Another factor that may impact policy decision is the occurrence of adverse reactions in recipients. When considering only comparable data, for example leuco-reduced RPC versus leuco-reduced APC, there is now evidence that the latter is more associated with adverse reactions in recipients: data from hemovigilance in France show that, although no difference is noted for febrile non haemolytic transfusion reactions, nor for bacteria contamination, the incidence of allergic adverse reactions is about four times higher with APC as compared with RPC. Other aspects may impact the decision: the fact that using APC in place of RPC reduces the total donor exposure of patients was considered critical in some countries to reduce the risk of transmission of blood transmissible disease. Finally, the cost of the components, much higher for APC may be considered.

RésuméL’utilisation respective des concentrés de plaquettes d’aphérèse (CPA) et des mélanges de concentrés de plaquettes standard (MCPS) est très hétérogène selon les pays, variant de 10 à 98 % de MCPS dans des pays du Conseil de l’Europe ayant des systèmes de santé équivalents. De surcroît, si l’on considère chaque pays individuellement dans les dix dernières années, certains d’entre eux ont changé de structure de production soit vers plus de CPA, soit vers plus de CPS. Cette revue tente d’analyser les facteurs qui peuvent être pris en compte dans le choix des produits plaquettaires. Pendant de nombreuses années, le seul produit plaquettaire disponible était les plaquettes issues de sang total obtenues par la méthode dite du plasma riche en plaquettes (PRP). Depuis le début des années 1970, les techniques de préparation de CPA ont été mises au point. Depuis la fin des années 1980, une nouvelle technique de préparation des MCPS à partir de la couche leucoplaquettaire a été mise au point, qui permet de mieux préserver les fonctions des plaquettes. En dernier lieu, l’utilisation de ces produits sanguins labiles (PSL) soit natifs, soit déleucocytés, soit enfin en solutions de conservation ou traité par un procédé de réduction des pathogènes ajoute des niveaux de complexité à leur comparaison. De très nombreux travaux ont été consacrés aux paramètres fonctionnels in vitro des concentrés de plaquettes. Autant il apparaît clairement une supériorité des MCPS préparés à partir de la couche leucoplaquettaire sur ceux préparés à partir de PRP indiquant que ces derniers ne devraient plus être utilisés, autant les différences entre les autres modes de préparation de concentrés de plaquettes ne sont pas aussi nettes. Un petit nombre d’études a été consacré à la comparaison des CPA et des MCPS, le critère principal étant en règle la recirculation plaquettaire corrigée par la surface corporelle (CCI). Là encore, les MCPS préparés selon la méthode PRP apparaissent inférieurs aux CPA, alors que ceux préparés selon la méthode de la couche leucoplaquettaire leur sont comparables. Un autre facteur à prendre en compte est la survenue chez les receveurs d’effets indésirables. En comparant les CPA et les MCPS préparés à partir de couches leucoplaquettaires, les premiers sont associés à une fréquence significativement plus élevée de réactions allergiques. D’autres aspects peuvent influencer la décision entre CPA et MCPS : le fait que l’utilisation de CPA permet de réduire le nombre de donneurs pour une même prise en charge thérapeutique et enfin le coût, beaucoup plus élevé pour les CPA.

ناشر
Database: Elsevier - ScienceDirect (ساینس دایرکت)
Journal: Transfusion Clinique et Biologique - Volume 14, Issue 6, December 2007, Pages 514–521
نویسندگان
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