کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
---|---|---|---|---|
1106044 | 954226 | 2007 | 6 صفحه PDF | دانلود رایگان |

There continues to be a general but unfounded enthusiasm for fresh frozen plasma (FFP) usage across a range of clinical specialties in hospital practice. Clinical use of plasma has grown steadily over the last two decades in many countries. In England and Wales, there has not been a significant reduction in the use of FFP over the last few years, unlike red cells. There is also evidence of variation in usage among countries — use in England and Wales may be proportionately less per patient than current levels of usage in other European countries and the United States.Plasma for transfusion is most often used where there is abnormal coagulation screening tests, either therapeutically in the face of bleeding, or prophylactically in non-bleeding subjects prior to invasive procedures or surgery. Little evidence exists to inform best therapeutic plasma transfusion practice. Most studies have described plasma use in a prophylactic setting, in which laboratory abnormalities of coagulation tests are considered a predictive risk factor for bleeding prior to invasive procedures. The strongest randomised controlled trial (RCT) evidence indicates that prophylactic plasma for transfusion is not effective across a range of different clinical settings and this is supported by data from non-randomised studies in patients with mild to moderate abnormalities in coagulation tests. There are also uncertainties whether plasma consistently improves the laboratory results for patients with mild to moderate abnormalities in coagulation tests. There is a need to undertake new trials evaluating the efficacy and adverse effects of plasma, both in bleeding and non-bleeding patients, to understand whether the “presumed” benefits outweigh the “real risks”. In addition, new haemostatic tests should be validated which better define risk of bleeding.
RésuméL’enthousiasme pour l’utilisation de plasma frais congelé (PFC) en pratique hospitalière dans différentes spécialités cliniques continue d’être largement répandue, bien que non-fondée. L’utilisation clinique de plasma n’a cessé de croître au cours des deux dernières décennies dans de nombreux pays. En Angleterre et au Pays de Galles, il n’y a pas eu de diminution significative de l’utilisation de tels produits au cours des dernières années, à la différence de celle des globules rouges. Il existe également une variation des usages selon les pays — ainsi, en Angleterre et au Pays de Galles, l’utilisation par patient peut être proportionnellement moindre que les niveaux actuels d’utilisation dans d’autres pays européens ou aux États-Unis. Le plasma en transfusion est le plus souvent utilisé lorsque les résultats des tests de dépistage de la coagulation sont anormaux, soit à des fins thérapeutiques, face à une hémorragie, ou prophylactiques chez des patients qui vont subir une procédure invasive ou une intervention chirurgicale. Peu de preuves existent pour définir les bonnes pratiques en transfusion thérapeutique de plasma. La plupart des études ont décrit l’utilisation du plasma dans un contexte prophylactique, dans lequel les anomalies des tests de coagulation réalisés au laboratoire sont considérées comme prédictives d’un facteur de risque de saignement avant une procédure invasive. La meilleure preuve obtenue par un essai contrôlé randomisé (RCT) indique que le plasma pour les transfusions prophylactiques n’est pas efficace dans toute une gamme de différents contextes cliniques ; cela est renforcé par des données provenant d’études non randomisée chez des patients présentant des anomalies légères ou modérées des tests de coagulation. Il n’est pas non plus certain que le plasma améliore de façon fiable les résultats des analyses de laboratoire pour les patients présentant des anomalies de coagulation légères ou modérées. Il est nécessaire d’entreprendre de nouveaux essais évaluant l’efficacité et les effets néfastes du plasma, chez les patients hémorragiques ou non, afin de comprendre si les avantages escomptés l’emportent sur les risques réels. En outre, de nouveaux essais hémostatiques permettant de mieux définir le risque d’hémorragie devraient être validés.
Journal: Transfusion Clinique et Biologique - Volume 14, Issue 6, December 2007, Pages 551–556