کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
---|---|---|---|---|
2747900 | 1148938 | 2006 | 8 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméObjectif. – Évaluation des relations entre médecins traitants et réanimateurs.Type d'étude. – Questionnaire téléphonique auprès des réanimateurs de huit départements du sud de la France entre le 14 juin et 28 septembre 2004.Méthodes. – Deux cent quarante-cinq sur 264 réanimateurs ont répondu à un questionnaire téléphonique concernant leurs relations avec les médecins traitant des patients admis dans leur unité.Résultats. – Le mode d'amission par le service d'accueil des urgences était le plus fréquent (55 %), 20 % des patients admis étant estimés l'avoir été avec une lettre d'un médecin généraliste. Dans cette lettre, la pertinence des informations était évaluée à 6,5/10 pour les antécédents, 7/10 pour les traitements suivis, 6/10 pour l'histoire de la pathologie causale et 2/10 pour le mode de vie du patient. La lettre était jugée insuffisante par 50 % des réanimateurs, un complément d'information auprès du médecin traitant étant nécessaire dans 30 % des admissions. Pendant le séjour en réanimation, 33 % des médecins traitants s'informaient de l'état du patient. De son côté, le réanimateur n'informait quasiment jamais le médecin traitant des patients avec un séjour supérieur à dix jours. À la sortie de réanimation, 80 % des réanimateurs informaient le médecin traitant par un compte rendu dactylographié exhaustif. La collaboration entre réanimateur et médecin traitant était évaluée à 5,5/10. Après analyse multivariée, les facteurs d'insatisfaction des réanimateurs (collaboration < 4/10) étaient des renseignements insuffisants sur la lettre du médecin à l'admission, l'absence de contact avec le médecin traitant à l'admission, l'absence de demande d'information par le médecin traitant lors du séjour en réanimation, et un âge du réanimateur entre 46 et 55 ans.
Objectives. – Assessment of relationship between general practitioners and intensivists.Study design. – Intensivists were questioned by phone from June 14th to September 28th 2004.Methods. – 245 out of 264 intensivists from 8 French Southern regional areas were questioned concerning their relationship with critically ill patients' general practitioner.Results. – Patients were mainly admitted into Intensive care Unit (ICU) from the Emergency Department (55%). An information letter from the general practitioner was reported for 20% of admitted patients but 50% of these letters was assumed as not informative. The informations concerning the patient's medical history, therapies, and disease leading to admission and the patient's status were assessed with 6.5, 7.0, 6.0 and 2.0, respectively (maximal note = 10). The intensivists contacted the general practitioner for 30% of admitted patients. During the stay in ICU, 33% general practitioners were reported to request informations by phone or visit in ICU. When the stay in ICU was > 10 days, the general practitioner was nearly never regularly informed about patient's status. When the patient was discharged from the ICU, 80% of intensivists used an exhaustive typed report to inform the general practitioner. The overall relationship between the general practitioner and the intensivist was assessed as 5.5/10. Insufficient information in the general practitioner's letter at admission, the lack of request for information during the stay in ICU, the lack of contact with the general practitioner by the intensivist and an intensivist's age between 46 and 55 were associated with a relationship assessment < 4/10).
Journal: Annales Françaises d'Anesthésie et de Réanimation - Volume 25, Issue 5, May 2006, Pages 493–500