2010: A new beginning for biodiversity?

Proclaimed “International Year of Biodiversity”, will 2010 hold all its promises? Reminder: initiated by the Convention on Biological Diversity ratified after the global summit in Rio de Janeiro, delegations from more than one hundred countries gathered in Johannesburg in 2002 and committed themselves to slowing the erosion of biodiversity by 2010. The European Union was more ambitious (or reckless?) and even spoke about halting this erosion (European Environment Agency, Progress towards the European 2010 biodiversity target, 2009) [1]! Well, that date has come and the overall appraisal that has been made formally in Nagoya in October this year was not so brilliant (see Leadley et al., 2010) [2]–but the same slogan has been launched for 2020! The aim here is not to repeat that appraisal, but, after considering the broad outlines, to evoke some of the issues and challenges that inevitably result from the great question of the protection and management of global biodiversity.

RésuméProclamée « année internationale de la biodiversité », 2010 a-t-elle tenu toutes ses promesses initiées d’abord à Rio de Janeiro (1992), puis au Sommet de Johannesburg dix ans plus tard ? Après avoir revisité rapidement le concept de biodiversité sous un double regard, celui de l’écologie et celui du citoyen du monde, qui, à travers les enjeux qu’il met en relief, donne un sens nouveau à la diversité du vivant, on s’intéressera successivement au bilan 2010 (où en est la biodiversité ?), aux défis d’ordre scientifique qu’il conviendrait de relever d’urgence pour freiner l’érosion de la biodiversité et, enfin, aux stratégies d’action qui en découlent. Si la biodiversité apparaît comme poursuivant son déclin, des signes d’espoir se dessinent à travers la large mobilisation qui s’est affirmée et le récent succès du sommet de Nagoya sur la biodiversité.