Méningite à éosinophiles

RésuméIntroductionLe diagnostic de méningite à Angiostrongylus cantonensis n’est pas toujours évident, même en zone endémique.ObservationNous rapportons l’observation d’un homme polynésien de 51 ans, agriculteur sans antécédent, hospitalisé pour un tableau subfébrile associé à des céphalées, des troubles neurologiques subjectifs et des douleurs musculaires intenses entravant la marche. Le diagnostic de méningite à A. cantonensis, guidé par l’hyperéosinophilie sanguine, était confirmé par la ponction lombaire puis la sérologie positive. La ponction lombaire et la corticothérapie permettaient rapidement une diminution franche des céphalées et une diminution plus progressive des paresthésies.ConclusionLe diagnostic de méningite à A. cantonensis doit être évoqué devant un tableau méningé associé à une symptomatologie neurologique subjective chez un patient présentant une hyperéosinophilie, vivant ou revenant d’une zone d’endémie.

IntroductionDiagnosis of Angiostrongylus cantonensis meningitis is not always obvious, even in endemic areas.Case reportWe report a 51-year-old Polynesian man, farmer without past medical history, who was admitted for mild fever, headache, neurological subjective symptoms, and severe muscle pain impeding walking. The diagnosis of A. cantonensis meningitis, guided by hypereosinophilia was confirmed by lumbar puncture and positive specific serology. Lumbar puncture and administration of corticosteroids rapidly reduced headache whereas paraesthesias declined more progressively.ConclusionDiagnosis of A. cantonensis meningitis should be considered in patients living or returning from endemic areas with headache associated with subjective neurological symptoms and hypereosinophilia.