Myélite longitudinale lupique

RésuméIntroductionUne myélite transverse complique l’évolution d’un lupus érythémateux systémique (LES) dans moins de 5 % des cas. La myélite longitudinale, caractérisée par une atteinte inflammatoire d’au moins quatre segments médullaires, en est une forme particulière.ObservationNous rapportons l’observation d’une patiente lupique de 31 ans, hospitalisée pour une paraparésie avec syndrome confusionnel. La ponction lombaire et l’IRM permettaient de retenir le diagnostic de myélite longitudinale. L’évolution était rapidement favorable sous-corticothérapie.ConclusionSi de nombreuses observations de myélite transverse lupique ont été rapportées dans la littérature, l’atteinte longitudinale est plus exceptionnelle. Elle est à évoquer devant une paraplégie, voire une tétraplégie, avec déficit sensitif et troubles vésicosphinctériens. En IRM, des hypersignaux T2 médullaires sont retrouvés. Des séquelles neurologiques sont possibles. Les formes corticorésistantes sont habituellement traitées par cyclophosphamide.

IntroductionMyelitis occurs in less than 5% of the patients during the disease course of systemic lupus erythematosus (SLE). Longitudinal myelitis, characterized by inflammatory involvement of at least four medullar segments, is a particular form of myelitis.Case reportWe report a 31-year-old woman with SLE, admitted for paraparesia and delirium. Lumbar puncture and MRI led to the diagnosis of longitudinal myelitis. The patient rapidly improved after corticosteroid therapy.ConclusionTransverse myelitis in SLE patients has been already commonly reported, but longitudinal myelitis is uncommon. Longitudinal myelitis has to be suspected in case of paraplegia or tetraplegia, with sensory defects and bladder dysfunction. MRI shows typically T2 medullar hypersignals. This may result in neurologic sequela. Cyclophosphamide has been used in patients where corticosteroids were inefficient.